Les Hermites blancs ou l'Île de Caprée

Les Hermites blancs ou l'Île de Caprée, tableaux-pantomimes en deux parties, d'Henri Franconi jeune et Révalard, 14 novembre 1811.

Théâtre des Jeux Gymniques.

Journal des arts, des sciences et de la littérature, n° 116 (deuxième année) du 20 novembre 1811, p. 240 :

La salle des Jeux Gymniques, porte Saint-Martin, fermée depuis plus de huit mois, a rouvert, il y a huit jours, par la représentation d'une pantomime intitulée les Hermites blancs. Cette pièce a obtenu assez de succès.

Journal des dames et des modes, n° 64 (quinzième année) du 20 novembre 1811, p. 503 :

La chronique des théâtre est confiée ce 20 novembre au redoutable Le Centyeux, une sorte d'Argus qui démolit toutes les pièces dont on lui parle. Ici, c'est le tour des Hermites blancs (et du Journal de Paris).

– Si nous allions aux Jeux Gymniques ? Le Journal de Paris dit que les Hermites blancs ont eu beaucoup de succès. – Le Journal de Paris a peut-être ses raisons pour trouver la pièce bonne, mais le public l'a jugée mauvaise, et l'a constamment sifflée.

Après cet éreintement, qui concerne aussi la Coquette corrigée (de Delanoue, 1778 – entre autres pièces portant ce titre), le Magicien (ne s'agit-il pas du Magicien sans magie de Roger et Creuzé de Lesser, musique de Nicolo, joué à l'Opéra-Comique le 4 novembre 1811 ?) et les Bayadères, la conclusion :

– A qui donc croire ? – Il faut avoir un journal quelconque pour savoir si on donne telle ou telle pièce, et non pour savoir si telle ou telle pièce est bonne. Le jugement qu'on porte soi-même vaut mieux que celui qu'on achète tous les matins à trois ou quatre sols, plus ou moins.

Mémorial dramatique: ou Almanach théâtral pour l'an 1812, p. 219 :

Les Hermites blancs, tableaux, précédés du Vieux Sergent, prologue, par MM*** (octobre.)

Diverses circonstances ayant forcées [sic] l'administration de ce théâtre à suspendre ses représentations, la réouverture s'en est faite ledit jour, par la première représentation de cet ouvrage, qui a été complettement sifflé.