Les Hommes femmes, ou le Carnaval de Pontoise, folie en un acte, mêlée de couplets, d'Ourry [et Chazet], 21 février 1811
Théâtre des Variétés.
Le nom de Chazet comme coauteur n'est pas indiqué sur la brochure.
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Titre :
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Hommes femmes (les), ou le Carnaval de Pontoise
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Genre
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folie
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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21 février 1811
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Ourry [et Alissan de Chazet]
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Almanach des Muses 1812.
Le Dictionnaire universel du Théâtre en France et du théâtre français, de J. Goizet et A. Burtal, Volume 2, p. 32, attribue l’œuvre à Chazet et Ourry, et donne un sous-titre : Les Hommes-Femmes, ou le Carnaval de Pontoise.
Dans la France littéraire de Quérard, tome 6, p. 515, parmi les œuvres d'Ourry, « Hommes-Femmes (les), folie en un acte, mêlé de couplets. Paris, Mad. Masson, 1811, in-8 de 40 pages, 1 fr. 25 c. (Avec M. Chazet). »
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 16e année, 1811, tome II, p. 157 :
[Résumé de l’intrigue, qui utilise le vieux procédé du travestissement de jeunes hommes en jeunes filles, pour tromper un éventuel mari d'une des filles d'un homme poruvu de quatre garçons et quatre filles. Quand un prétendant se prononcent, les garçons se déguisent en filles pour le faire renoncer à épouser une de leurs sœurs. Pas de commentaire, sinon pour dire que la pièce n’a dû son salut qu’au fait que c'est carnaval, où tout est permis (ce n’est bien sûr pas un compliment), et qu’elle « commence mieux qu’elle ne finit » (là non plus, pas de compliment !).]
THÉATRE DES VARIÉTÉS.
Les Hommes Femmes, ou le Carnaval de Pontoise, folie en un acte, jouée le 21 février.
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Bonnard, habitant de Pontoise, a quatre garçons et quatre filles ; les demoiselles sont à un bal, et M. Bonnard est absent pour toute la journée. Les quatre fils,sont donc les maîtres de la maison. M. Ricochet, de Romorantin, arrive par la voiture d'eau pour faire la cour aux demoiselles et en épouser une. Instruits de son projet nos quatre fous jouent les rôles de leurs sœurs ; un vieux valet malin devient leur gouvernante. Le pauvre Ricochet, qui ne voit dans cette maison que des sourdes, des muettes, des boiteuses, des folles qui le battent, l'enferment et le mystifient complètement, est dégoûté à jamais des Pontoisiennes. Tandis qu'il se plaint au père, de la conduite de ses filles, celles-ci, au moyen d'un changement à vue, redeviennent garçons, et Ricochet voit que ce qu'il a de mieux à faire est de retourner à Romorantin. Le carnaval a fait pardonner cette folie qui commence mieux qu'elle ne finit. Elle est de M. Ourry.
Mémorial dramatique: ou Almanach théâtral pour l'an 1812, p. 152-153 :
[Récit de l’intrigue (on retrouve des morceaux du Magasin encyclopédique). Constat du succès, et de la gaîté de la pièce, qui « a beaucoup amusé ».]
LES HOMMES-FEMMES, ou le Carnaval de Pontoise, folie en un acte, par M. Ourry. (21 février.)
M. Bonnard , habitant de Pontoise, a une famille assez nombreuse, quatre garçons et quatre filles la composent. Les demoiselles sont sans doute fort jolies, fort aimables, fort douces, mais on ne les voit point ; elles sont à un bal auquel on les a invitées, et M. Bonnard est également absent pour toute la journée. Les quatre fils sont donc les maitres de la maison. Malheur à qui tombera entre les mains de ce espiègles : c'est ce qui arrive à M. Roch Ricochet, le Faublas de Romorantin qui, ayant appris que les quatre demoiselles sont les Trois Grâces, arrive par la voiture d'eau pour leur faire la cour et en épouser une. Instruits de son projet, nos quatre fous jouent le rôles de leurs sœurs ; un vieux valet malin devient leur gouvernante. Le pauvre Ricochet, qui ne voit dans cette maison que des sourdes, des muettes des boiteuses, des folles qui le battent, l'enferment, le mystifient complètement, est dégoûté à jamais de Pontuisiennes. Pour dernière mystification, tandis qu'il se plaint au père, revenu plutôt qu'on ne l'attendait, de la conduite de ses filles, celles-ci, au moyen d'un changement à vue, redeviennent garçons, et Ricochet, qui a vu l'attrape, voit en même tems que ce qu'il a de mieux à faire, c'est de retourner à Romorantin comme il en était venu.
Cette folie a beaucoup amusé , et le succès n'a pas été douteux.
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