L’Isle des amis, ou le capitaine Cook, comédie en deux actes, en vers de M. Leseine-Desmaisons, musique parodiée de divers musiciens italiens (Anfossi, Paisiello, etc.), 30 novembre 1790.
Théâtre de Monsieur.
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Titre :
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Isle des amis (l’), ou le capitaine Cook
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Genre
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comédie
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Nombre d'actes :
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2
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Vers / prose
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en vers
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Musique :
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oui, parodiée
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Date de création :
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30 novembre 1790
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Théâtre :
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Théâtre de Monsieur
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Auteur(s) des paroles :
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M. Leseine-Desmaisons
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Compositeur(s) :
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Anfossi, Paisiello, etc.
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L’Esprit des journaux français et étrangers, 1791, volume 1 (janvier 1791), p. 312-313 :
[Compte rendu négatif d'une pièce qui cumule bien des défauts. Outre la simplicité de l'intrigue (elle est même qualifiée de nulle), malgré une musique bien choisie, elle a un style négligé,et n'est pas d'rôle, le rôle que l'auteur fait jouer à Cook est ridicule. Il lui fait débiter des fadaises, ce qui ne se fait pas. L'article s'achève par une mise en garde aux « administrateurs » du théâtre avec de telles pièces, ils vont lasser le public dont les réserves d'indulgence ne sont pas infinies.]
On a donné à ce théâtre, avec peu de succès, l'lsle des amis, ou le capitaine Cook, comédie en deux actes, en vers, de M. Leseine-Desmaisons, musique parodiée de plusieurs auteurs ltaliens.
Le sujet de cette comédie est très simple. Cook, de retour dans l'Isle des amis, devient amoureux d'Otayette, sœur d’Oto, roi de cette isle. Tongat, sauvage qui vouloit épouser cette jeune personne, veut l'enlever; mais Oto la lui arrache des mains, le bannit de son royaume & donne Otayette à Cook, qui endosse un manteau emplumé, un bonnet emplumé & devient commensal de l'Isle des amis. L'auteur a fait un choix de musique très-agréable : l'ouverture est prise del Fanatico burlato, le premier chœur delle Gelosie villane & les autres morceaux des œuvres d'Anfossi, de Paisiello, &c.
La piece a produit peu d'effet, parce que l'intrigue est nulle, le style très-négligé, & qu'il n'y a pas de situations comiques. On n'aime pas à voir Cook amoureux comme feu Céladon. L'auteur paroît avoir oublié le précepte de Boileau, qui défend de
Peindre Brutus galant & Caton, dameret.
Il a même renchéri sur les auteurs d'amoureuses fadaises que Boileau eut en vue, en nous donnant le spectacle ridicule de Cook, qui, dans une ariette niaise, s'adresse aux oiseaux pour leur parler de sa bergere. Nous invitons les administrateurs de ce théâtre à se défendre d'un excès d'indulgence qui ne manqueroit pas de lasser celle du public.
Annales dramatiques, ou dictionnaire général des théâtres, tome 5 (1810), p. 161-162 :
ISLE DES AMIS (l'), ou le Capitaine Cook, comédie en deux actes, en vers, par Desmaisons, musique parodiée de plusieurs auteurs italiens, au théâtre de Monsienr, 1790.
Le sujet de cette comédie est très-simple. Le voici : Cook, de retour dans l'isle des Amis, devient amoureux d'Otayette, sœur d'Oto, roi de cette isle ; alors, Tongat, sauvage qui devait épouser cette jeune personne, se décide à l'enlever ; mais Oto la lui arrache des mains, le bannit de son royaume et donne Otayette à Cook, qui endosse le manteau emplumé, et devient Commensal de l'Isle des Amis. Cette pièce a eu peu de succès.
D’après la base César, qui lui donne pour titre le Retour aux Isles des amis ou le Capitaine Cook, la pièce a connu 4 représentations au Théâtre de Monsieur / Théâtre Feydeau, du 30 novembre au 29 décembre 1790.
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