Jason et Médée

Jason et Médée, ballet pantomime en trois actes, repris le 22 germinal an XII (12 avril 1804) .

Théâtre de l’Opéra.

Titre :

Jason et Médée

Genre

ballet pantomime

Nombre d'actes :

3

Vers ou prose ,

 

Musique :

oui

Date de création :

reprise le 22 germinal an XII (12 avril 1804)

Théâtre :

Théâtre de l’Opéra

Auteur(s) des paroles :

 

Compositeur(s) :

 

C’est bien le 22 germinal an 12 (12 avril 1804) que la représentation au profit de Vestris a eu lieu, d’après le Courrier des spectacles, n° 2602, qui l’annonce ainsi :

Aujourd., au bénéfice du cit. Vestris, la première rep. du Pavillon du calife, opéra en 2 actes, un Intermède de danse, le Cercle, com., et la remise de Médée et Jason, ballet pant. en 3 actes.

Le compte rendu de cette soirée de gala, paru deux jours après (le 24 germinal, 14 avril), souligne l’immense succès de cette soirée, mais ne parle pas de Jason et Médée.

Le Nouvel Esprit des journaux français et étrangers, tome huitième, floréal an XII [avril 1804], p. 270, puis p. 277 :

[Conclusion de la soirée en l’honneur de Vestris, un « ballet pantomime », sur Jason et Enée, que je n’identifie pas clairement ; est-ce le ballet de Jean-Georges Noverre, sur une musique de Jean-Jospeh Rodolphe, créé le 11 février 1763 à Stuttgart et repris avant la Révolution à Paris ? Ce qui ressort de ce compte rendu, c’est la force du contraste entre un premier acte doux, et les deux autres actes, pleins « d’horreur et d'effroi ».]

THÉATRE DE L'OPÉRA.

Le Pavillon du Calife, en deux actes, suivi d'un intermède, du Cercle, comédie, et du ballet-pantomime de Jason et Médée, au profit de Vestris.

N'offrez point à mes sens de mollesse accablés
Tous les parfums de Flore à-la-fois exhalés.

Trois pièces en une séance de six ou sept heures, c'est beaucoup pour un jour, et pour des Français ; mais le spectacle était varié, et il a commencé par l'opéra qui a fait vivement désirer le reste. Si tout avait été bon, il y aurait eu véritablement satiété. En conséquence, on nous a donné un opéra détestable, qui a fait trouver l'intermède charmant, la comédie assez agréable, et le ballet très-beau. Ainsi la soirée, ou plutôt la nuit, a été partagée entre l'ennui et le plaisir ; et il faut admirer, dans la distribution, le jugement de l'ordonnateur ; car l'ennui est venu le premier, il n'eût pas été supportable après le plaisir qu'il a mieux fait goûter.

[...]

Le spectacle a fini par l'effroyable ballet pantomime de Jason et de Médée. Les danses du premier acte ont rempli les imaginations des idées les plus riantes, et les deux autres d'horreur et d'effroi. Un empoisonnement, des enfans égorgés, les démons, une pluie de feu : ces beautés horribles sont les dernières qu'on nous ait offertes, et l'on s'est retiré, à une heure du matin, avec tout l'enfer dans la tête.

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