Jocrisse aux enfers, ou l’Insurrection diabolique

Jocrisse aux enfers, ou l’Insurrection diabolique, folie-vaudeville / vaudeville infernal en un acte, de Marc-Antoine  Désaugiers et Francis, 15 mars 1809.

Théâtre des Variétés.

Titre :

Jocrisse aux enfers, ou l’Insurrection diabolique

Genre

folie vaudeville, vaudeville infernal

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

prose, avec couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

15 mars 1809

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Marc-Antoine Désaugiers et Francis

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Madame Cavanagh, 1809 :

Jocrisse aux Enfers, ou l’Insurrection diabolique, vaudeville infernal, en un acte et en prose, Par MM. Francis et Désaugiers ; Représenté pour la première fois, à Paris, au Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre, le 6 Mars 1809.

La date donnée par la brochure n'est pas exacte, le Journal de Paris signale bien la première de la pièce dans son numéro du 15 mars. 

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome II, p. 175 :

Jocrisse aux Enfers , folie en un acte, jouée le i5 mars.

Après avoir mis Jocrisse à toute sauce, on vient de le faire descendre aux Enfers, où il fait des bêtises comme sur la terre ; elles sont cependant moins gaies, elles se bornent à couper le fil que les Parques ont laissé à sa portée, ce qui fait descendre aux Enfers, deux ames, un peu plus tôt qu'elles n'auroient dû. Le spectacle des Démons qui tourmentent Jocrisse, ses naïvetés, et la figure de la petite Pauline, en Diable Couleur de Rose, ont fait réussir cette farce de MM. Desaugiers et Francis.

Vincenzo De Santis, « les divertissements des diables », dans Les lieux de l’Enfer dans les lettres françaises, a cura di Liana Nissim e Alessandra Preda, Milan, 2014, p. 143-144, décrit le dispositif scénique utilisé dans cette pièce qui se déroule aux Enfers où Jocrisse est retenu prisonnier par les diables désireux de se divertir et qui s'achève par une apothéose de Jocrisse passant du décor sombre des Enfers au décor plus agréable des Champs Élysées. Des effets spectaculaires, des machines.

Note : Vincenzo De Santis attribue à Marc-Antoine Désaugiers la musique de la pièce. C'est une confusion entre Marc-Antoine le fils, auteur dramatique, et Marc-Antoine Désaugiers le père, compositeur de musique, décédé depuis 1793. Désaugiers et Francis sont tous deux auteurs du texte.

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