La jolie Fiancée, ou les Bonnes fortunes de province, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, de Delestre-Poirson [et Dupin], avec des airs nouveaux de M. Doche, 2 juillet 1812.
Théâtre du Vaudeville.
La collaboration de Dupin est attestée par exemple dans le volume 3 de la Bibliothèque dramatique de Monsieur de Soleinne, p. 196, dans le « Répertoire COMPLET du théâtre du Vaudeville », qui contient 500 pièces, de 1792 à 1842.
-
Titre :
|
Jolie fiancée (la), ou les Bonnes fortunes de province
|
Genre
|
comédie mêlée de vaudevilles
|
Nombre d'actes :
|
1
|
Vers / prose
|
en prose, avec des couplets en vers
|
Musique :
|
oui (vaudevilles et airs nouveaux)
|
Date de création :
|
2 juillet 1812
|
Théâtre :
|
Théâtre du Vaudeville
|
Auteur(s) des paroles :
|
Delestre-Poirson [et Dupin]
|
Compositeur(s) :
|
Doche
|
Almanach des Muses 1813.
Sur la page de titre de la brochure, Paris, Barba, 1812 :
La jolie Fiancée, ou les bonnes fortunes de province, Comédie en un acte, mêlée de Vaudevilles, Par M. Delestre-Poirson, Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre du Vaudeville, le 2 juillet 1812. La Musique des Airs nouveaux est de M. Doche.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts (juillet 1812), année 1812, tome IV, p. 200-201 :
[Après un bref résumé de l’intrigue, le critique s’indigne qu’on ose montrer sur un théâtre une pièce aussi contraire aux bonnes mœurs, d’autant que la pièce est « sans esprit et sans gaieté », que les scènes sont « longues et monotones », et qu’elles sont « chargées de couplets parasites ». La scène a eu bien du mal d’aller « jusqu’à la fin », et les « marques d’improbation » n’ont pas manqué. Ce qui n’a pas empêché l’auteur d’être nommé (mais le critique déforme son nom !).]
La folie Fiancée, ou les bonnes fortunes de province, comédie-vaudeville en un acte, jouée le 2 juillet.
Deux jeunes débauchés arrivent dans un village au moment où la jolie fiancée va se marier. Ils lui font à peu près la décente proposition de l'entretenir. Elle feint d'accepter leurs offres, pour les mystifier et tourmenter son futur ; et au dénouement on rit aux dépends [sic] des gauches séducteurs, qui, sous un double travestissement, sont sur le point de s'enlever l'un l'autre.
Une femme beaucoup plus que coquette, un mari qui reçoit l'infâme salaire d'un entretien que sa fiancée accorde à chacun des deux libertins, voilà le tableau qu'on a osé présenter sur la scène. Sans esprit et sans gaieté, les scènes longues et monotones étoient chargées de couplets parasites. La pièce s'est pourtant traînée jusqu'à la fin ; quelques huées et plusieurs marques d'improbation plus bruyantes encore n'ont point découragé les acteurs, et c'est à leur persévérance que M. Delaitre a dû l'honneur d'être nommé.
Ajouter un commentaire