Les Jacobins aux enfers, vaudeville en un acte, d'Hector Chaussier, 2 germinal an 3 [22 mars 1795].
Théâtre des Variétés Amusantes.
La pièce fait partie de la grande vague de pièces anti-jacobines qui déferlent sur les théâtres parisiens de février à avril 1795.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, au Théâtre des Variétés Amusantes, an 3 [1795] :
Les Jacobins aux enfers, vaudeville en un acte ; Par le C. Hector-Chaussier. Représentée pour la première fois sur le Théâtre des Variétés Amusantes, le 2 Germinal, l'an III de la République.
Ou trouve dans La scène bâtarde: entre Lumières et romantisme, dirigé par Philippe Bourdin et Gérard Loubinoux, Service Universités Culture, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2004, une contribution d'Henri Rossi, « L'enfer burlesque dans le théâtre de la Révolution » où il donne p. 38-39 une analyse du vaudeville de Chaussier (oisiveté de Caron depuis que Robespierre est aux enfers, désir d'Arlequin de revenir sur terre, où la joie est revenue, arrivée aux enfers d'une troupe de jacobins, que Pluton finit par accepter de recevoir, mais en leur assignant de remplacer le vautour qui mange le foie du nouveau Prométhée, Robespierre). Il cite un des couplets :
Mais le féroce jacobin
Pour la vertu sans indulgence
Toujours de la faible innocence
Fut le tyran et l'assassin.
(scène 15 et dernière.)
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