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La Méprise (Mme de Baur, 1815)

La Méprise, comédie en un acte et en prose, par Mme de Baur, 22 novembre 1815.

Théâtre Français.

Titre :

Méprise (la)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

prose

Musique :

non

Date de création :

22 novembre 1815

Théâtre :

Théâtre Français

Auteur(s) des paroles :

Mme de Baur

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 20e année, 1815, tome VI, p. 157-159 :

[Une intrigue bien conventionnelle, avec tous les éléments conventionnels : un oncle tuteur qui vient de mourir, un pupille (ce n’est pas toujours une femme !), deux nièces (mais personne ne connaissait personne avant de se retrouver pour la lecture du testament), une bonne dose de quiproquo dont un valet est l’artisan. L’article ne dit pas qui épouse qui, finalement, qui souligne que l’intrigue pouvait se dénouer dès la seconde scène, et fait ensuite un éloge mitigé de la pièce, entre mérite et défauts (« un style délicat, mais quelquefois négligé, des scènes agréables, mais peu d'intérêt, et encore moins de gaieté »). Une fin arbitraire : pourquoi les quiproquos cessent-ils ? L’auteur a été demandé, et c’est une dame, et récidiviste de surcroît.]

THÉATRE FRANÇAIS.

La Méprise, comédie en un acte et en prose, jouée le 22 Novembre 1815.

Un certain Verseuil a conçu pour les femmes une antipathie qu'il doit à son tuteur, feu M. Dorimont. Ce Dorimont prétendoit avoir été haï de sa mère, trahi par sa femme et abandonné par sa sœur ; il paroît tout simple qu'il ait élevé son pupille dans ces principes singuliers. Verseuil n'a donc jamais vu les nièces de ce tuteur bizarre, Madame de Lineul, jeune veuve, et Constance, sa sœur. Cependant le décès de Dorimont oblige ces Dames à se rendre au château du défunt pour assister à l'ouverture du testament. Le pupille n'est point insensible aux charmes de Constance, mais il n'ose se déclarer ; il craint d'avoir pour rival le jeune Dorsange, qui, de son côté, est épris de Madame de Lineul, et lui a offert sa main. On fait la lecture du testament : le défunt, comme on s'en doutoit, a déshérité ses nièces, et institué Verseuil son unique héritier. Verseuil est trop délicat pour profiter de cette injustice, et il veut restituer aux deux sœurs le bien de leur oncle.

L'intrigue ne repose que sur un valet qui assure à Verseuil que Constance veut épouser Dorsange. Grâce à cette méprise, Constance croit que Verseuil est amoureux de Madame de Lineul ; de sorte qu'une petite explication, qu'on auroit pu amener dès la seconde scène, dénoue deux fils légers qui n'étoient noués qu'en apparence.

Le mérite et les défauts de cet ouvrage sont un style délicat, mais quelquefois négligé, des scènes agréables, mais peu d'intérêt, et encore moins de gaieté. De méprise en méprise, l'auteur auroit pu prolonger ce petit acte, car il n'y a pas de raison pour que Frontin ne. fasse quelque nouveau quiproquo. L'accueil fait à la pièce a été favorable. L'auteur a été demandé. C'est une Dame, à qui la Théâtre Français doit déja la Suite d'un Bal masqué.

L’auteur de la Suite d’un Bal masqué est Mme de Baur.

La base La Grange de la Comédie Française dit que La Méprise, comédie en un acte de Mme de Bawr, a été créée le 22 novembre 1822, et a connu 4 représentations, toutes en 1815.

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