La Mort de Bayard (Hapdé)

La Mort de Bayard, tableaux historiques en deux actions et à grand spectacle de Hapdé, précédés d'un prologue en vers par Verment-Mariton, créés sur le Théâtre des Jeux Gymniques, février 1810.

Louis Henry Lecomte, Histoire des théâtres de Paris: les Jeux gymniques, 1810-1812, le Panorama dramatique, 1821-1823 (Paris, 1908), p. 10-11 :

[Lecomte paraît considérer Mariton comme le prénom de Verment. C'est une erreur.]

9 février : La Mort de Bayard, tableaux historiques en 2 actions, par Augustin *** (Hapdé) et Verment (Mariton), précédés d'un Prologue en vers, par Verment.

François Ier

MM.  

Livaros.

Bavard

 

Chevalier.

Dallègre

 

Thomassin.

Le marquis de Pesquaire.

 

Sanspierre.

Serdoni

 

Michaut.

D'Antrague

 

Révol.

Azino

 

Klein.

Wolsterod

 

Dumoochel.

Aglaure

Mme  

Darminville.

Danina

 

Camus.

La scène se passe en Italie, dans les murs de Rebec. D'Antrague, écuyer de Bayard, est fiancé à la belle Aglaure dont il a préservé les biens et la vie. Un tournoi se prépare, à l'issue duquel le roi François Ier doit être armé chevalier par Bayard, et D'Antrague, après avoir rappelé les hauts faits du guerrier sans peur et sans reproche, s'empresse de conduire Aglaure à la place qu'on lui a réservée. Les Germains, quoique chassés de Rebec, ont juré d'enlever Bayard mort ou vif. Dès qu'il est entré dans la chapelle où D'Antrague et Aglaure doivent être unis, ses ennemis y pénètrent et, à la faveur du désordre, enlèvent la mariée. D'Antrague la reconquiert, mais essaie vainement d'arriver à Bayard qui doit soutenir seul le choc d'un détachement germain. Cet exploit nouveau met le comble à sa gloire, et François Ier reçoit de lui l'accolade qui le fait chevalier. La cérémonie s'achève quand le bruit se répand que l'ennemi veut reprendre la ville de Rebec. Bayard va reconnaître les positions germaines, un orage le sépare de son escorte et des hommes embusqués lèvent sur lui leurs armes lorsque les Français apparaissent et taillent en pièces les assassins. Les deux armées en viennent bientôt aux mains sur les remparts ; les Germains sont défaits, mais, dans la mêlée, Bayard est atteint d'une blessure mortelle. On le place contre un arbre, face à l'ennemi, et il expire, au désespoir du roi et de tous ses soldats.

Varié et luxueusement mis en scène, ce chapitre de nos annales n'eut pourtant qu'une demi-réussite.

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