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La Mort de Jeanne d’Arc

La Mort de Jeanne d’Arc, tragédie en trois actes jouée sur le théâtre d’Orléans, de Dumolard, 18 floréal an 13 [8 mai 1805].

Théâtre d’Orléans.

Titre :

Mort de Jeanne d’Arc (la)

Genre

tragédie

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

vers

Musique :

non

Date de création :

18 floréal an 13 (8 mai 1805)

Théâtre :

Théâtre d’Orléans

Auteur(s) des paroles :

M. Dumolard

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 10e année, 1805, tome IV, p. 142-143 :

[Le théâtre en province a peu de place dans le Magasin encyclopédique, encore moins de place que le théâtre à l’étranger. Et c’est parce qu’elle a été jouée à l’occasion d’une fête que la tragédie est signalée, sans jugement sur sa valeur. A-t-elle été représentée à Paris ? Il ne semble pas.]

La fête annuelle à la mémoire de la Pucelle, libératrice d’Orléans, a été célébrée en cette ville le 18 floréal. Parmi les circonstances qui ont donné de l'intérêt à cette solennité, on parle avec éloge de la représentation d'une tragédie en trois actes, intitulée la mort de Jeanne d'Arc. Cette pièce sera, à ce qu'on prétend, jouée à Paris. Le maire d'Orléans a décerné à l'auteur, au nom de la ville, une des médailles qui ont été frappées lors de l'inauguration de la statue de Jeanne d'Arc.

Jeanne d’Arc a occupé une grande place sur les théâtres parisiens, entre 1800 et 1814. Dans Jeanne d’Arc entre les nations (Amsterdam, 1998), Annie Jourdan, « Images de la pucelle à l’époque révolutionnaire », p. 67, compte huit pièces jouées sur les théâtres parisiens, et énumère en note « La Mort de Jeanne d’Arc de Caze (1805), Jeanne d’Arc à Orléans de Raynouard, La Mort de Jeanne d’Arc de Dumolard (1805), Jeanne d’Arc ou le Siège d’Orléans (1809), Jeanne d’Arc de Cartier (1811), La Pucelle d’Orléans de Montperlier (1812) ou Jeanne d’Arc ou le Siège d’Orléans de Dieulafoy et Gersin (1812) ».

La pièce jouée à Orléans est celle de Dumolard. D’après la notice qui figure avant le texte de la pièce dans le Théâtre de M. H. F. E. E. Dumolard (Paris, chez Vente, 1834), concurrencée par la pièce de Raynouard, elle n’a pas été jouée à Paris (p. 129-134).

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