La Mort de Néron

La Mort de Néron, folie anecdotique en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, de J. A. Jacquelin, 16 floréal an 11 [6 mai 1803].

Théâtre des Jeunes Élèves, rue de Thionville.

Le Courrier des spectacles ne donne pas le programme du Théâtre des Jeunes Élèves le 16 floréal an 11 [6 mai 1803]. Première mention de la pièce le 18 floréal [8 mai]. Puis 21 floréal [11 mai], 24 floréal [14 mai], 28 floréal [18 mai], 1^er prairial [21 mai], soit cinq représentations, auxquelles il faut ajouter la première, oubliée parce que le Courrier des spectacles ne donne pas le programme du théâtre.

Dans le Journal de Paris, on trouve la mention de cinq représentations en an 11 [1803) : 16, 18, 21, 24 floréal et 1^er prairial an 11 [6, 8, 11, 14 et 21 mai 1803].

Par contre, pas de compte rendu, dans aucun des deux journaux.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Huguelet, an 11 [1803] :

La Mort de Néron, folie anecdotique en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles ; Par M. J.-A. Jacquelin. Représentée, pour la première foi, à Paris, sur le théâtre des Jeunes Elèves de la rue de Thionville, le 16 Floréal an 11 de la République.

Liste des personnages et couplet d'annonce :

PERSONNAGES.	ACTEURS.
PECHANTRE, Auteur tragique du siècle de Louis XIV Et ensuite	MM. Després. Erni.
NOIROT, CHarbonnier	Isidor.
BLAISE, Amant d'Agathe	Chartier.
Un Page à livrée	Pélissier.
MARIANNE, femme de Noirot	Mlles Aldegonde.
AGATHE, leur fille	Caroline.

La Scène se passe à quelques lieues de Paris, et le théâtre représente une forêt; d'un côté la maison de Noirot, de l'autre un petit pavillon rustique et un banc de gazon.

COUPLET D'ANNONCE.

AIR de René le Sage.

Dans Epicharis et Néron
L'auteur inspire l'épouvante,
Monté sur un tout autre ton,
Le nôtre rit, badine et chante ;
Mais une crainte vient troubler
Sa gaîté, son joyeux délire,
Autant que l'autre fit trembler
Ce soir il voudrait faire rire.

Sur l'anecdote dont parle la pièce (un auteur qui oublie un papier qu'on croit être un appel à tuer le souverain), déjà utilise par Sewrin, voir Péchantré ou Une scène de tragédie.