Le Mari sans femme, com. en un acte. 15 vendémiaire an 9 [7 octobre 1800].
Théâtre du Vaudeville
Almanach des Muses 1802
Courrier des spectacles, n° 1313 du 16 vendémiaire an 9 [8 octobre 1800], p. 2 :
[Il n’y a rien à sauver dans la pièce : intérêt, couplets, interprètes, rien n’est à la hauteur. D’où la chute, que le rapide résumé de l'intrigue explique assez bien. Un couplet redemandé, le couplet au public (le couplet d’annonce ?).]
Théâtre du Vaudeville.
Peu d'intérêt, peu de couplets, quelques rôles mal sçus, en voilà assez pour décider la chûte d’un ouvrage. C’est ce qui arriva hier au Mari sans femme , donné pour la première fois à ce théâtre.
Hypolite Barrois n’a point reçu de nouvelles de sa femme depuis cinq ans. Il en a un extrait mortuaire, et de plus il a fait dresser un acte de divorce ; en un mot , le voilà libre. Il se remarie et épouse une veuve. Mais le jour même des nôces, la prétendue défunte revient. Barrois est embarrassé. Deux femmes à la fois ! Mais toutes deux renonçant à sa main, le quittent,et il finit par être mari sans femme. Le couplet au public fut seul redemandé.
F. J. B. P. G*** .
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 6e année, tome 3, an 8 (1800), p.551 :
[Tout ce qui compte dans la réussite d'un vaudeville : la vraisemblance de l'intrigue, le sel des couplets, la qualité des airs, qui ne doivent être ni tristes, ni monotones, ni inconnus. Le succès est à ce prix !]
Ce vaudeville, joué le 15 vendémiaire, n'a point eu de succès. Une intrigue invraisemblable ; des couplets sans aucun sel, et qui étoient tous sur des airs tristes et monotones, dont la plupart étoient inconnus, ont contribué à la chûte de cet ouvrage.
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