Le Médecin de Palerme

Le Médecin de Palerme, vaudeville en un acte, de Sewrin et Chazet, 16 thermidor an 12 [4 août 1804].

Théâtre Montansier

Almanach des Muses 1805

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Mad. Cavanagh, an XII (1804) :

Le Médecin de Palerme, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles ; Par MM. Sewrin et Chazet ; Représentée, pour la première fois, à paris, sur le Théâtre Montansier, le 16 Thermidor an 12.

Courrier des spectacles, n° 2717 du 17 thermidor an 12 [4 août 1804], p. 2-3 :

[Le compte rendu fait d’abord le procès des pièces à tuteur, pupille et neveu, qui n’ont vraiment « rien de neuf que le titre ». L’intrigue résumée ensuite confirme le diagnostic : rien de neuf. Mais la pièce a eu du succès grâce à « quelques couplets bien tournés et des détails agréables », les auteurs ont été nommés. Une bonne note pour l’interprétation de Brunet et de Mlle Caroline. Pour les autres, on ne sait pas.]

Théâtre Montansier.

Première représ, du Médecin de Palerme.

Ce sujet n’a rien de neuf que le titre ; il y a longtems que l’on connoît au théâtre les ruses des amans qui veulent tromper un jaloux. Rien de plus commun qu’une pupille qui n’aime pas son tuteur et partage l’amour d’un jeune galant. Tel est le fonds de la pièce nouvelle.

Un médecin a une pupille qu’il veut épouser, et un neveu qu’il éloigne de sa maison. La pupille n’aime pas son tuteur, et a de l’amour pour le neveu. Ce dernier parvient à s’introduire dans la maison, est obligé de se cacher, revient encore, s’esquive de nouveau, et finit par profiter d une erreur de son oncle pour le forcer à lui donner la main de sa pupille.

On trouve dans cette bluette quelques couplets bien tournés et des détails agréables qui servent à cacher la foiblesse de l’intrigue.

La pièce à obtenu du succès. Les auteurs sont MM. Chazet et Servières.

Ce vaudeville a été assez bien joué. Brunet à fait rire, Mlle. Caroline a bien chanté ; c’en étoit assez pour disposer favorablement le public.