Les Muets

Les Muets, arlequinade en un acte et en vaudevilles, de Vallée, 18 messidor an 12 [7 juillet 1804].

Théâtre du Vaudeville.

Avec la collaboration d'Alexandre-Louis-Bertrand Robineau, dit de Beaunoir, d'après le Catalogue Soleinne

Almanach des Muses 1805.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme. Masson, an 12 (1804) 

Les Muets. Arlequinade en un acte et en vaudeville. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Vaudeville, le 18 Messidor an XII. Par M. Vallée, membre de l'Athénée des Arts et de la Société Académique des Sciences.

Liste des personnages :

PERSONNAGES.

ACTEURS.

ARLEQUIN,

M. Laporte.

GILLES,

M. Carpentier.

COLOMBINE?

Mme. Hervei.

Indication pour le décor :

Le Théâtre représente un joli verger ; sur la droite est la maison de Colombine.

Courrier des spectacles, n° 2689 du 19 messidor an 12 [8 juillet 1804], p. 2 :

[Petite pièce, assez drôle, avec quelques jolis couplets et un titre pas très bien choisi. On ne sent pas l’enthousiasme entraîner le critique ! Il se contente ensuite de résumer l’intrigue, une nouvelle arlequinade assez mince et sans surprise (trois personnages, Arlequin, Gilles et Colombine ; une brouille entre Arlequin et Colombine, qui ne dure guère). L’auteur est nommé, les trois interprètes aussi.]

Théâtre du Vaudeville.

Première représentation des Muets, arlequinade en un acte.

Une situation assez comique, quelques jolis couplets ont fait le succès de cette petite pièce, dont le sujet est assez mal indiqué par le titre. Ce n’est que vers la fin qu’il prend fantaisie à Colombine, brouillée avec Arlequin qui lui a rendu son portrait, d’exiger pour condition du raccommodement, qu’il restera muet pendant que Gilles, son rival, lui chante une romance. Elle sort pour aller chercher le portrait, l’offrir à Gilles et mettre à l’épreuve la patience d’Arlequin ; mais pendant ce tems Arlequin a ordonné à Gilles de se taire quand Colombine reviendra. Réduite à parler seule, elle n’a rien de mieux à faire que de mettre fin à l’embarras d’Arlequin, aux grimaces de Gilles, et à toutes ces niaiseries avec lesquelles aujourd’hui on fait si lestement une pièce à ce théâtre. Elle rend le portrait à Arlequin, la pièce finit, et l’on nomme l’auteur ; c’est M. Vallé.

Laporte, Carpentier et Mad. Hervé ont contribué au succès de cette petite pièce.

Journal typographique et bibliographique, septième année (an 12), n° XLIV, du 16 Fructidor, p. 348 :

LES MUETS, arlequinade en un acte et en vaudevilles ; par M. Vallée, Membre de l'Athénée des Arts et de la Société Académique des Sciences ; représentée pour la première fois sur le Théâtre du Vaudeville, le 17 messidor an 12. – in-8°.

Paris, Mad. Masson, Libraire, rue de l'Echelle Honoré, n°. 558.

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