Monsieur Pique, ou l’Armurier de Village, vaudeville en 1 acte, par M. Simonnin, 17 février 1809.
Théâtre de la Gaieté.
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Titre
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Monsieur Pique, ou l’Armurier du Village
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Genre
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comédie
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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18 février 1809
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Théâtre :
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Théâtre de la Gaieté
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Auteur(s) des paroles :
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M. Simonnin
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Cette pièce ne figure pas dans les œuvres de Simonnin dressée dans la France littéraire de Joseph Marie Quérard (tome 9, p. 173-177), mais « nous nous sommes restreints à ne citer que celles qui ont été imprimées », ce qui n’est sans doute pas le cas de M. Pique.
L'opinion du parterre, huitième année, 1811, p. 344 :
17 Février.
Première représentation de M. Pique, ou l’Armurier de village, vaudeville en un acte, de M. Simonnin.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome I, p. 383 :
[Le compte rendu est sans ambiguïté : la pièce nouvelle est une mauvaise pièce, et si son auteur a tenu à être nommé malgré les sifflets, c’est sans doute qu’à ses yeux « un triomphe contesté n'en avoit que plus de prix ». La pièce repose sur un quiproquo sans génie (un grenadier arbre pour un grenadier militaire) et finit bien sûr par un mariage. Tout cela ne va pas bien loin.]
M. de la Hure ou le Troyen à Paris, et M. Pique ou l'Armurier de Village, sont des farces du dernier ordre; ce sont des rognures de celles des Variétés. La dernière pièce, surtout, a semblé d'un si mauvais goût, que le parterre de la Gaieté l'a sifflée impitoyablement, malgré l'abondance des calembours et des niaiseries. M. Simonnin ne s'en est pas moins fait nommer. Il a pensé sans doute qu'un triomphe contesté n'en avoit que plus de prix. Le sujet de la pièce est un quiproquo. Une jeune personne, nièce d'un commis de l'octroi, reçoit en présent un pot de grenades, et le place en cachette dans un pavillon. M. Pique, son prétendu, croit qu'elle tient sous la clef un grenadier (c'est-à-dire un militaire), et va chercher le Bailly du lieu pour arrêter le séducteur. Au dénouement, on trouve à la place du pot de fleurs un Officier de grenadiers qui, comme de raison, épouse sa maîtresse.
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