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Mon oncle Antoine, ou J’arrive à temps

Mon oncle Antoine, ou J’arrive à temps, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, de Sewrin, 19 ventôse an 8 [10 mars 1800].

Attention ! Il y a deux Mon oncle Antoine : la pièce de Sewrin, Mon oncle Antoine, ou J’arrive à temps, jouée en 1800 au Théâtre Montansier-Variétés et Mon oncle Antoine, d’auteur inconnu, jouée au Théâtre de la Porte Saint-Martin, et la.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez André et chez Barba, an 8 :

Mon Oncle Antoine, ou j'arrive à tems, Comédie en un acte et en prose, mêlée de Vaudevilles. Par C. A. B. Sewrin. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Montansier-Variétés, le 10 ventôse an 8. (Brochure parue à Paris, chez André et Barba, an 8).

Le 10 ventôse an 8, c’est le 1er mars 1800. Mais la première n’a effectivement eu lieu que le 19 ventôse, soit le 10 mars.

Courrier des spectacles, n° 1102 du 20 ventôse an 8 [11 mars 1800], p. 2 :

[La pièce nouvelle n’a pas réussi, elle aurait même dû tomber, mais elle a été sauvée par des applaudissements qui ne sont peut-être pas spontanés. La pièce a bien des défauts : froideur et longueur des scènes, caractères mal tracés, dénouement manqué, pas d’intrigue. Le sujet : un oncle qui revient des Îles où il a fait fortune bien sûr, et fait la leçon à sa nièce : elle ne doit pas faire de différence entre ses deux enfants. On a présenté cette pièce comme un vaudeville, ce qu’elle n’est pas, puisqu’elle a peu de couplets, et peu de gaîté.]

Théâtre Montansier.

La première représentation de Mon Oncle Antoine ou J'arrive à tems, donnée hier à ce théâtre, n’a point obtenu de succès. Des scènes longues, froides et monotones, des caractères mal tracés, un dénouement mal amené, et avec tout cela pas la moindre intrigue, c’en étoit assez pour essuyer une chûte. Néanmoins les applaudissemens ont balancé les sifflets, et l’auteur demandé a été nommé ; c’est le citoyen Sewrin, à qui l’on doit de plus belles productions que celle-ci.

Mme. d’Héricourt, mère de deux enfans, Adolphe et Charlot, a pour le premier une prédilection particulière, et de l’aversion pour le second. Celui-ci est cependant bien plus digne de ses caresses par son application à l’étude, que son aîné qui ne rêve que bal, spectacles et chevaux.

Antoine, oncle de Mme d’Héricourt, arrive des Isles, où depuis dix ans il a amassé une fortune considérable, et s’assure des rapports qui lui sont faits sur ses deux neveux, donne une leçon de morale à Adolphe, et rappelle dans le cœur de sa nièce tous les sentimens qui doivent lui faire chérir également ces deux enfants.

Tel est le fonds de cette petite pièce que l’on a décorée du nom de vaudeville. Presque pas de couplets, peu de gaîté ; tout coucouroit à lui ôter ce titre qu’on lui avoit donné sur l’affiche.

G * * *

Les Spectacles de Paris, Suite de la quarante-cinquième Partie, Pour l'an IX de la République, p. 13-14 :

[Dans la liste des pièces jouées au Théâtre Montansier-Variétés pendant l’an 8 :]

Mon oncle Antoine, ou J'arrive à tems. Des scènes longues et froides, presque point d'intrigue, un mauvais dénouement, etc. L'auteur est le cit. Sewrin.

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