Monsieur Bonne-Grâce, ou le Petit volage, comédie en un acte, mêlée de couplets, de Georges Duval et Dumersan, 24 mai 1808.
Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre.
Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Madame Cavanagh, 1808 :
M. Bonne-Grace, ou le petit volage, comédie en un acte mêlée de couplets. Par MM. Georges Duval et D***. Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre, le 24 mai 1808.
D***, c'est Dumersan.
Sous un nouveau titre, et avec la mise en scène ou en cause d'une nouvelle profession – les quincaillers prennent la place de tapissiers qui avaient perturbé la première représentation – la pièce reprend pour l'essentiel Monsieur Moquette, ou le galant Tapissier.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, année 1808, tome III, p. 420 :
THÉÂTRE DES .VARIÉTÉS.
Le Petit Volage, vaudeville en un acte joué le 14 mai.
Ce vaudeville avoit été donné sous le titre de M. Moquette, ou le Galant tapissier. Tous les Tapissiers de Paris, fâchés apparemment d'être représentés par Brunet, formèrent une ligue contre la pièce, et vinrent en force à la première représentation. Non-seulement ils sifflèrent, mais il jetèrent même des clous et des broquettes à la tête des acteurs et sur l'orchestre.
La pièce rejouée sous le titre du Petit Volage a obtenu du succès. Brunet a été transformé en clincailler, sous le nom de M. Bonnegrace, et fait beaucoup rire, dans une scène où une flèche de lit à la main, il poursuit trois petites ouvrières comme Zéphyr ou l'Amour poursuit les Nymphes; de même que dans une autre où ces nouvelles Déesses rivales se disputent la pomme d'or que le clincailler tient à la main, et dans celle où caché dans un comptoir de lingère, et la tête couverte d'un bourlet, M. Bonnegrace leur sert de tête à bonnet. Cette petite pièce est de M. Georges Duval.
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