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Monsieur Chose, ou la Foire de Pantin

Monsieur Chose, ou la Foire de Pantin, folie-vaudeville en un acte, de Dumersan et Georges Duval, 21 janvier 1809.

Théâtre des Variétés.

Titre :

Monsieur Chose, ou la Foire de Pantin

Genre

folie-vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

21 janvier 1809

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Dumersan et Georges Duval

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Madame Cavanagh, 1809 :

Monsieur Chose, ou la Foire de Pantin, folie-vaudeville, en un acte, Par MM. *****. Représentée pour la première fois, à Paris, au Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre, le 21 janvier 1809.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome I, p. 185 :

[Le compte rendu présente la pièce comme « un tableau mouvant, varié » et le montre en énumérant sans ordre ni souci d’enchaînement ce qu’on voit dans cette foire. L’intrigue sentimentale (si on peut dire) est plus détaillée, et aboutit au dénouement. Une scène remarquée, qui fait appel aux « petits Savoyards qui montrent la lanterne magique ». Pas de jugement, juste le nom de l’auteur. La participation de Dumersan n’est pas signalée.]

M. Chose, ou la Foire de Pantin, folie jouée le 21 janvier.

C'est un tableau mouvant, varié, et qui convient bien au Théâtre des Variétés. Ici, on voit des escamoteurs ; là, des marionettes et un diseur de bonne aventure ; plus loin, Tiercelin qui fait danser un ours; et au milieu de tout cela, Brunet, sous le nom de M. Chose, faisant aussi l'ours, c'est-à-dire le philosophe ; ce prétendu philosophe est amoureux ; de là naissent les mystifications que lui suscite son rival. Il veut voir la lanterne magique, et reçoit des croquignoles ; il est tourmenté et chassé par tous les marchands à qui il n'achète rien, et ne revient que pour retrouver son ancienne maîtresse qu'il avoit abandonnée et qui s'est faite marchande d'orviétan, et son rival qu'il croyoit avoir tué. Ces reconnoissances tragi-comiques terminent la pièce. On a remarqué entre autres scènes, celle des petits Savoyards qui montrent la lanterne magique. Cette folie est de M. Georges Duval.

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