Monsieur et madame Denis, ou Souvenez-vous en

Monsieur et madame Denis, ou Souvenez-vous en, comédie en un acte et en vaudevilles, de Simonnin et B*** [Brazier], 18 juin 1808.

Théâtre de la Gaîté.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :

Monsieur et madame Denis, ou souvenez-vous en, comédie en un acte et en vaudevilles, Par MM. Simonnin et B***. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de la Gaîté, le 18 juin 1808. Suivie de la Chanson de M. et Madame Denis, par Marc-Antoine Désaugiers. Seconde édition.

Le Monsieur et madame Denis de Simonin et Brazier a précédé de quelques jours celui de Désaugiers et Rougemont. Comme lui, il reprend les personnages d’une chanson fameuse Monsieur et madame Denis, Souvenirs nocturnes de deux époux du dix-septième siècle, de M. A. Désaugiers. Voir dans la page de la pièce de Désaugiers et Rougemont ce qu’il faut savoir sur cette chanson.  Le sous-titre de la pièce de Simonnin et Brazier reprend le refrain de la chanson, devenu une expression à la mode.

Journal de Paris, n° 174 du 22 juin 1808, p. 6 :

[Le compte rendu de la pièce de Simonnin et de son « complice » (l'inusable Bazier) manque de chaleur : la pièce tire son meilleur de la chanson de Désaugiers ; peu d'action, des couplets faciles, mais avec peu de verve. Elle a pourtant été applaudie, parce qu'elle est bien jouée (les époux Denis sont très drôles) et qu'elle comporte des détails pleins d'esprit.]

Théâtre de la Gaieté.

Quel carrefour n’a pas retenti des amours de M. & M.me Denis ? Souvenez vous en ! Souvenez-vous en ? Mais voulez vous les entendre encore, & plus à votre aise ? allez au théâtre de la Gaieté, où l’ingénieuse chanson de M. Désaugiers a fourni le titre, le sujet, &, je dirois presque, la meilleure partie d'un vaudeville nouveau, qui n’a pas été médiocrement applaudi. Les couplets en sont, généralement, d’une facture facile, mais il y falloit plus de verve ; l’action de la pièce manque, surtout, de vivacité. Au demeurant, l’ouvrage plaît, parce qu’il est bien joué, parce que les détails ne manquent pas d’esprit, & enfin parce que la grotesque caricature de .M. & M.me Denis est très-risible.

L’auteur a été demandé, & l’on a nommé M. Simonin, auquel les écouteurs aux portes prêtent un complice.

B.          

L'Opinion du parterre, sixième année, janvier 1809, p. 302-303, prête à Monsieur et madame Denis, ou Souvenez-vous en « un nombre infini de représentations ».

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