Monsieur Flanelle, vaudeville en un acte, de Théodore [Maillard] et Edmond [Rochefort], 30 mai 1812.
Théâtre des Jeux Gymniques.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1812 :
Monsieur Flanelle, vaudeville en un acte, Par MM. Théodore et Edmond ; Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Jeux Gymniques, le 30 Mai 1812.
La pièce est à trois personnages, Mlle. Adèle de Vieux-Bois, Monsieur Flanelle, Prétendu d'Adèle (Marchand de Draps à Rheims ; caricature. Il est habillé tout en flanelle), Mlle. De Vieux-Bois, Tante d'Adèle (vieille coquette, sourde).
« Le théâtre représente un salon. On voit la porte d'un cabinet, à droite de la scène. Plusieurs sièges sont dans l'appartement ; une table, avec ce qu'il faut pour écrire, est sur l'avant-scène, à droite. On entre par le fond. »
Louis-Henry Lecomte, Histoire des théâtres de Paris: les Jeux gymniques, 1810-1812, le Panorama dramatique, 1821-1823, p. 61 :
30 mai : Monsieur Flanelle, vaudeville en 1 acte, par Théodore (Maillard) et Edmond (Rochefort).
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Flanelle
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M.
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Klein.
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Mme de Vieux-Bois .
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Mmes
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Tirelle.
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Adèle
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Athalie.
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Adèle de Vieux-Bois aime Auguste de Merville, mais sa tante qui, malgré ses quarante-cinq ans, a des vues sur Auguste, prétend la marier à Flanelle, drapier de Reims. Ce marchand est grotesque et Adèle, pour le décourager, se pose à ses yeux en extravagante. La surdité de Mme de Vieux-Bois aide au succès de cette ruse, car, sur un mot mal compris de Flanelle, la même dame imagine avoir fait sa conquête et lui offre sa main. Déguisée en notaire, Adèle fait signer au drapier un contrat qu'il croit lui donner une jeune femme et qui le lie avec la vieille. L'erreur reconnue, Flanelle proteste, mais, comme un sien oncle l'a menacé de le déshériter s'il n'entre pas dans la famille des Vieux-Bois, il se résigne dans l'espoir de faire enrager plus tard celle qui l'a mystifié et qui, en attendant, devient Mme de Merville.
Cet acte drôle et applaudi devait clore le répertoire des Jeux Gymniques.
Le théâtre a été fermé par les autorités impériales dès les premiers jours de juin 1810. Il était de toute façon gravement déficitaire.
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