Monsieur Gérésol, ou le Luthier de la rue de la Harpe, vaudeville en un acte, par Marc-Antoine Désaugiers, 11 décembre 1809.
Théâtre des Variétés.
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Titre :
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Monsieur Gérésol, ou le Luthier de la rue de la Harpe
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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11 décembre 1809
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Désaugiers
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Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome VI, p. 398 :
[Encore une malheureuse jeune fille que son père veut marier selon son propre goût, et qui réussit à échapper au charlatan que son père a choisi pour elle. La première représentation semble avoir été houleuse en raison de l’abondance excessive des calembours, mais « des coupures heureuses ont accéléré sa marche », et les calembours sont devenus drôles... Encore une pièce, qualifiée de « farce », de Désaugiers.
THÉATRE DES VARIÉTÉS.
M. Gérésol ou le Luthier de la rue de la Harpe, vaudeville en un acte , joué le 11 décembre.
M. Gérésol n'a plus que des souvenirs ; il a fait jadis les beaux jours de la rue du Grand-Hurleur ; mais sa voix et son esprit déménagent. Il veut marier sa nièce à un charlatan nommé Sonatini, qui lui a fait accroire qu'il composeroit un instrument parlant. La petite personne n'aime point Sonatini, et lui préfère un jeune homme, fils d'un brasseur. Cet amant, prêt à être surpris par Gérésol, se cache dans l'étui d'une basse, tandis que la petite se met dans celui d'une harpe. Là, ils chantent un duo ; Gérésol croit que c'est l'instrument promis par Sonatini, qui fait son effet : mais les jeunes gens sortent de leurs étuis ; les parens chassent le charlatan et unissent les amans.
L'abondance des calembourgs avoit manqué de faire tomber M. Gérésol. Quelques coupures heureuses ont accéléré sa marche, et les calembourgs qu'on avoit sifflés, font maintenant rire aux éclats.
L'auteur de cette farce est M. Désaugiers.
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