Monsieur Quinquina et Mademoiselle Bourache, folie-vaudeville en un acte, de Camel. 4 mars 1808.
Théâtre de la Gaîté.
Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral, pour l'an 1809, p. 220 :
[Jouée au Théâtre de la Gaîté, la pièce nouvelle ne brille pas par l'originalité. Un père qui a bien du mal à marier ses filles, un faux empoisonnement avec la complicité de la gouvernante, trois amants déguisés en médecins dont le diagnostic ne risque pas d'être faux, des filles bien audacieuses pour se déguiser avec les tenues de leurs amants, qui prennent les habits de leurs maîtresses. Elles se sauvent, avent de revenir et d'imposer leur mariage à leur père. Jugement : une pièce de carnaval, qui n'a été jouée que quelques fois sans grand succès.]
M. QUINQUINA ET MLLE. BOURACHE, folie vaudeville en 1 acte, de M. Camel.
(4 mars).
M. Quinquina est un apothicaire, père de trois filles à marier. On les nomme Suave, Céleste, Minérale. Il veut désigner pour son gendre Follicule, son élève mais aucune des demoiselles ne veut d'un pareil mari. Toutes trois ont d'ailleurs jetté les yeux sur des amans mieux tournés et plus robustes que Follicule. Ceux-ci parviennent à gagner Mlle. Bourache, vieille gouvernante de Quinquina, qui n'attend pour l'épouser, que le mariage des trois demoiselles. Elle vide une bouteille de poison, et annonce que les filles l'ont bue entièrement, et qu'elles sont empoisonnées. Grande désolation chez l'apothicaire ; il mande des médecins, les trois amans se présentent en cette qualité, et consentent à guérir les trois filles, à condition qu'ils les épouseront. Bientôt leur ruse est découverte ; mais dans l'intervalle, les malades prennent les robes des faux médecins et vice versà ; les filles à la faveur de leur déguisement, se sauvent et reviennent pour décider leur père à les marier avec leurs amans.
Cette pièce, faite pour être jouée dans le carnaval, n'a été représentée que dans les premiers jours du carême ; elle a obtenu peu de succès et quelques représentations.
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