Le Négociant de Hambourg, de Leroi (ou Leroy) [de Bacre], 21 pluviôse an 8 [10 février 1800].
Théâtre de la Gaîté.
Dans les années 1800-1810, il y a deux pièce intitulées le Négociant d'Hambourg,
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celle de Leroi (ou Leroy) [de Bacre], jouée sur le Théâtre de la Gaieté le 21 pluviôse an 8 [10 février 1800] (en tout cas, avant le 22 pluviôse, date du compte rendu dans le Courrier des spectacles) ;
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celle de Louis Lecomte et Saint-Clair [Desprez], jouée au Théâtre des Jeunes Artistes à partir du 11 novembre 1806.
La pièce de Leroi n’est pas annoncée dans le Courrier des spectacles du 21 pluviôse [10 février], le programme du Théâtre de la Gaîté n'étant pas donné ce jour-là, pas plus qu'il l'est le 22 pluviôse [11 février 1800]. Mais le Courrier des spectacles du 22 pluviôse en donne le compte rendu. Il semble qu’elle ait eu un certain succès dans les mois suivants.
Courrier des spectacles, n° 1075 du 22 pluviôse an 8 [11 février 1800], p. 2 :
[Après le résumé d'une intrigue plutôt convenue – un père en faillite qui échappe à la prison grâce à un jeune homme à qui il promet sa fille, laquelle, inquiète de ce choix d'un époux, est rassurée quand elle voit que celui que son père a choisi est celui qu'elle aime : heureuse coïncidence ! – un jugement désabusé – la pièce est faible, et contient « quelques détails qui ont paru faire plaisir » – et le nom de l'auteur, synonyme de succès.]
Théâtre de la Gaîté.
Dorval, père de Julie, vient d’éprouver une faillite considérable qui l’empêche de faire les payemens nécessaires. Un de ses créanciers, dur et avare, le fait arrêter et conduire en prison mais à la porte même un jeune homme se présente, paie les créanciers ; il se nomme et est reconnu par le père comme prétendu de sa fille ; il le lui propose pour époux, et Julie, qui craint que son choix ne s’accorde pas avec celui de son pere, consent cependant à faire à celui-ci le sacrifice de l’inclination qu’elle nourrit dans son cœur. Mais que sa surprise est agréable, en voyant dans le même homme son amant et l’époux choisi par son pere.
Telle est l’analyse de la pièce donnée hier à ce théâtre, sous le titre du Négociant de Hambourg. C’est foible, mais au moins c’est une pièce. Il y a quelques détails qui ont paru faire plaisir.
Dans la Chronique scandaleuse de l'an 1800, pour l'an 1801 de Guillaume Imbert, la pièce est signalée dans les productions du Théâtre de la Gaîté, p. 225 :
Le Négociant de Hambourg. Assez bonne pièce.
Comme la Chronique scandaleuse de l'an 1800, pour l'an 1801 attribue à Leroi deux pièces, ce Négociant de Hambourg et Fanny, attribuée de façon incertaine à Leroy de Bacre, il se pourrait que le Négociant de Hambourg soit aussi de Leroy de Bacre.
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