L'Oiseau bleu

L'Oiseau bleu, opéra, pantomime féerie en 4 actes, paroles de B. de Rougemont ; musique de Foignet fils, chorégraphie de Hus, 5 germinal an XI [26 mars 1803].

Théâtre des Jeunes Artistes

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Pelletié, an XI :

L’Oiseau bleu, opéra, pantomime, féerie En 4 actes, à grand Spectacle. Paroles de M.r B. De Rougemont. Musique de M.r Foignet, fils. Mis en scène par M.r. Eugène Hus. Représenté pour la 1re. fois à Paris, le 5 Germinal an XI, sur le Théâtre des Jeunes Artistes.

Courrier des spectacles, n° 2212 du 6 germinal an 11 [27 mars 1803], p. 2-3 :

[Le critique prend le théâtre des Variétés amusantes, et la pièce qu’on vient d’y jouer, de haut : le théâtre paraît se spécialiser dans les contes pour enfants, traités de manière à pouvoir être apprécié des spectateurs. Mais il ne croit pas que les départements l’adopteront. Le rôle d’Arlequin, puisque c’est une arlequinade, est confié à Foignet fils, qui en a écrit la musique, « agréable et parfaitement analogue au [sic] diverses situations où se trouvent les personnages ». Pas besoin d’analyse : il suffit de dire qu’on y voit Cupidon favoriser les amours d’Arlequin et de Colombine. Le nom de l'auteur est donné, gage du succès.]

Théâtre des Jeunes Artistes.

La première représentation de l'Oiseau bleu obtint hier beaucoup de succès.

Ce théâtre semble s’être approprié depuis quelque tems les sujets de contes bleus avec lesquels on berce les enfans ; ils y sont traités de manière, il est vrai, à mériter les suffrages des spectateurs ; mais le genre est éphémère, et s’il est propre à ce spectacle, ceux des départemens ne peuvent guères l’adopter.

Le cit. Foignet fils remplit avec assez de succès le rôle d’Arlequin. Son plus grand mérite est d’avoir adapte au poëme une musique agréable et parfaitement analogue au [sic] diverses situations où se trouvent les personnages.

Nous ne donnerons point l’analyse de cet ouvrage ; nous dirons en deux mots que l’Oiseau bleu, n’est que Cupidon qui favorise Arlequin et Colombine dans leurs amours, et qui finit par les unir.

L’auteur de cette pièce est le citoyen Rou gemont.

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