L'Orviétan, parodie d'Ariodant. de Delormel, 17 frimaire an 8 [8 décembre 1799].
Théâtre de l'Ambigu Comique
Almanach des Muses 1801
Courrier des spectacles, n° 1010 du 18 frimaire an 8 [9 décembre 1799], p. 2-3 :
[Le compte rendu constate seulement que la parodie d’Ariodant est bien une parodie : noms changés de façon burlesque, intrigue transposée dans un milieu populaire. Elle n’est pas jugée su négativement : « quelques allusions piquantes et d'assez jolis couplets ». Mais l’interprétation est insuffisante : rôles non sus, et lenteur de la représentation. L’auteur a été nommé.]
Théâtre de l’Ambigu Comique.
Que l’on se représente l’opéra d’Ariodant parodié scène par scène sous des noms burlesquement changés, Ariodant en Orviétan, Othon en Hautton , Edgard en Égard, Alix eu Anis, et Dalinde en Ladinde, et que l’on mette en place des personnages de l’opéra un charbonnier qui a été trompé par le déguisement de sa suivante Ladinde, un empirique qui est l’amant préféré, un maître d’école bonnace qui laisse sa fille en toute liberté, on connaîtra le fonds de la parodie d’Ariodant, donnée hier avec succès sur ce théâtre. Il y a quelques allusions piquantes et d'assez jolis couplets.
L’auteur est le cit. Delormel. On a désiré justement plus de mémoire dans les acteurs, et plus d’activité dans la représentation du spectacle entier ; car il n’a dû finir que fort tard.
La pièce, créée tout à la fin de 1799, ne figure pas dans la base César.
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