Le Quaterne à la loterie, vaudeville en un acte en prose d'Armand Séville, 3 frimaire an 9 [24 novembre 1800].
Théâtre de l'Ambigu-Comique.
La première est annoncée dans le Courrier des spectacles n° 1365 du 3 frimaire an 9 [24 novembre 1800] :
Aujourd., la première rerpés. du Quaterne à la loterie, vaud. en 1 acte.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez l'auteur et chez Fages, an 9 (1801) :
Le Quaterne, vaudeville, en un acte, en prose. Par le Citoyen Armand. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique, le 3 Frimaire an IX.
Liste des personnages :
PERSONNAGES.
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ARTISTES.
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DORVAL, père de Justine.
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Dumont.
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ARMAND, amant de Justine.
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Belfort.
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JUSTINE, fille de Dorval.
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Dumouchel.
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PERRONNET, jeune fat, joueur, amoureux de Justine.
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Raffille.
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FRANÇOIS, domestique de Dorval.
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Platel.
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La Scène se passe à Paris, chez Dorval ; le
Théâtre représente un Salon.
Courrier des spectacles, n° 1366 du 4 frimaire an 9 [25 novembre 1800], p. 2 :
Théâtre de l'Ambigu-Comique.
Le Quaterne à la loterie, vaudeville en un acte, donné hier pour la première fois à ce théâtre, obtint assez de succès ; on y a applaudi plusieurs couplets. C’est le premier ouvrage du citoyen Armand. Demain nous en donnerons l’analyse.
Courrier des spectacles, n° 1367 du 5 frimaire an 9 [26 novembre 1800], p. 3-4 :
[L'analyse, c'est simplement le résumé de l'intrigue, une intrigue sans grande originalité : un billet de loterie perdu, trouvé par l'amant de la fille à marier, un jeune homme bien honnête, puisqu'il le rend au domestique qui l'a perdu, ce qui lui permet, grâce au partage du gros lot, de postuler à la main de la jeune fille dont le père ouvre providentiellement les yeux sur « les désordres » de celui à qui il destinait sa fille.]
Théâtre de l'Ambigu-Comique.
Voici l’analyse de la pièce donnée avant-hier à ce théâtre, sous le titre du Quaterne à la loterie :
Armand, jeune homme peu fortuné, aime Justine, fille de M. Dorval. Celui-ci ne veut marier qu’à un homme riche, et il a jetté les yeux sur un certain Perronnet, pilier de tripots, dont il ignore la conduite scandaleuse. Déjà le Notaire est mandé pour terminer. Armand ne sait plus quel parti prendre pour faire changer M. Dorval de résolution. Le hasard le sert admirablement : il vient de trouver un billet de loterie. François, domestique de M. Dorval, qui accourt avec les numéros sortis, les fait lire par Armand, qui reconnoît qu’il a un quaterne. François croit en avoir aussi gagné un. Il fouille dans sa poche, son billet est perdu. Armand le lui remet, et François, en partageant le gain avec le jeune homme, le met à même d’obtenir la préférence sur Perronnet, dont les désordres ne sont plus un mystère pour le père de Justine.
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