Le Tartuffe révolutionnaire ou le Terroriste, comédie de Jean-Charles Louis Balardelle publiée à Dunkerque en 1796.
Sur la page de titre de la brochure, à Dunkerque, chez Drouillard : quatrième année républicaine :
Le Tartuffe révolutionnaire, ou le Terroriste, comédie en trois actes, en prose, par Balardelle ; Juge au Tribunal criminel, à Bruxelles.
La pièce réunit les personnages suivant :
ALCIPE, Député à la Convention.
ARSENE, femme d'Alcipe.
BRUTUS, ex-Carme.
CHARLOTTE, et JULIE, filles d'Alcipe:
EDME, Soldat blessé.
DAZIER, ami d'Alcipe.
CATON, Membre d'un Comité révolutionnaire.
NICOLAS, Jardinier.
MADELON, Servante, ci-devant Tourrière des Clairistes.
PUBLICOLA, AGRICOLA, SCŒEVOLA Personnages muets.
Un Homme blessé.
Un Paysan.
Foule de Paysans.
L'auteur utilise force noms romains pour les personnages « terroristes », le terrible Brutus, Caton et le trio muet qui ressuscite les grands hommes de la République romaine.
La pièce fait partie des pièces nées de la réaction thermidorienne qui suit la chute de Robespierre.
Martial Poirson, dans « la Terreur en spectacle », dans Etudes théâtrales 2014/1 (N° 59) rapproche plusieurs pièces au titre grandiloquent, accusateur envers la période de « terreur » qui vient de s'achever, la Tactique des cannibales ou des Jacobins, comédie anonyme et inédite de 1795, le Terroriste, ou les Conspirations jacobites de François-Marie Mayeur de Saint-Paul (Bordeaux, 1796) et le Tartuffe révolutionnaire ou le Terroriste, de Balardelle publiée à Dunkerque en 1796. Les titres en sont porteurs des pires accusations : cannibalisme, terrorisme, conspirationisme, hypocrisie.
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