Le Télégraphe d'amour

Le Télégraphe d'amour, comédie en un acte, d'Henrion et Servières, 27 messidor an 9 [16 juillet 1801].

Théâtre des Jeunes Artistes.

Deuxième représentation le 28 messidor [17 juillet].

La Bibliothèque municipale de Versailles possède un manuscrit (le manuscrit ?) de la pièce et un article paru dans les Cahiers de la FNARH le décrit avec précision en citant de larges extraits de la pièce. Il ne donne pas le nom des auteurs.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Roux, an 9 – 1801 :

Le Telégraphe d'amour, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles par les citoyens J. Servières et C. Henrion. Représentée à Paris, le 27 Messidor , an 9.

La pièce fait appel à quatre acteurs, « Dumont, Notaire, Valsain, son Neveu, Madame Robert, Veuve prude et Rose sa Nièce », juste ce qu'il faut pour réaliser un mariage, ou deux.

Courrier des spectacles, n° 1600 du 28 messidor an 9 [17 juillet 1801], p. 2 :

[La pièce connaît « beaucoup de succès », mais le critique n'en donne pas l'auteur. L'intrigue qu'il résume ensuite est à la fois un fonds faible et une idée ingénieuse : un moulin devient tour télégraphique, dont deux couples à marier, oncle et tante, neveu et nièce, veulent se servir « pour faire parler leur amour », chaque couple ayant des ailes à sa couleur. Ils entrent bien sûr en concurrence. L'oncle surprend la fiancée de son neveu en train de vouloir utiliser ce nouveau moyen de communication, et il choisit de convaincre la tante d'accepter le mariage des deux jeunes gens, et de se marier avec lui. Le jugement porté sur la pièce valorise aussi bien les couplets que les acteurs principaux.]

Théâtre des Jeunes-Artistes.

Le Thélégraphe [sic] d'Amour obtint hier à ce théâtre beaucoup de succès.

Rose est convenue avec Julien son amant de lui indiquer l’heure propre à un rendez-vous en se servant des ailes d’un vieux moulin abandonné, comme d’un thélégraphe. Sa tante et l’oncle de Julien qui se retrouvent des retours de jeunesse et qui veulent encore tâter du mariage, se servent aussi du même moyen pour faire par1er leur amour sans que les jeunes gens puissent s’en appercevoir. Ceux-ci ont choisi pour signal les ailes Rose ; l’oncle est convenu avec la tante de faire agir les ailes bleues. Tandis que le bonhomme veut donner son signal, Rose vient donner aussi le sien, et c’est à qui fera monter l’aile désignée. Ce débat se termine par la surprise de l’amant suranné à la vue de la jeune personne, qui lui avoue que depuis long-tems ce thélégraphe d’une nouvelle invention lui sert à elle et à Julien. Alors il engage la tante à unir les jeunes gens et à lui donner la main à lui-même. Le double mariage se conclut.

Le fonds de ce petit vaudeville est foible, mais l’idée en est ingénieuse.

Plusieurs jolis couplets ont été redemandés et ont contribué au succès de l’ouvrage.

Le citoyen Delpech et madame Laine ont été applaudis dans les rôles d’oncle et de tante.

Il existe une autre comédie-vaudeville intitulée le Télégraphe d'amour, en trois actes, de Michel Masson et Frédéric Thomas, créée sur le Théâtre des Folies-dramatiques le 5 août 1845.

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