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Le Terroriste, ou les Conspirations jacobites

Le Terroriste, ou les Conspirations jacobites, à-propos en un acte, en prose, mêlé de vaudevilles, de Mayeur de Saint-Paul, créé à Bordeaux, sur le Théâtre de la République le 5 vendémiaire an 5 [26 septembre 1796].

Publié chez Sylvia-Laforest en 1796.

Pièce citée par Martial Poirson, « la Terreur en spectacle », dans Etudes théâtrales 2014/1 (N° 59), pages 13 à 46 :

[La pièce est présentée comme un exemple de la réaction qui suit au théâtre la chute de Robespierre, les pires accusations étant proférées (terrorisme, cannibalisme).]

Cet imaginaire stigmatisant de la Terreur et, par extension, du « terrorisme » d’État considéré comme « doctrine des partisans de la Terreur » fait l’objet de projections survenant immédiatement après les faits, suscitant la liquidation du Jacobinisme à la faveur de la « réaction thermidorienne » [3]. Il s’illustre précocement au théâtre, au gré des amalgames, dans des pièces telles que La Tactique des cannibales ou des Jacobins, comédie anonyme de 1795 demeurée à l’état de manuscrit, Le Terroriste, ou les Conspirations jacobites, à-propos en un acte, mêlé de vaudevilles, de François-Marie Mayeur de Saint-Paul, créé au Théâtre de la République de Bordeaux en 1796, ou encore Le Tartuffe révolutionnaire ou le Terroriste, comédie de Balardelle publiée à Dunkerque en 1796…

[3] Albert Mathiez, La Réaction thermidorienne [1929], rééd. Y. Bosc et F. Gauthier, Paris, La Fabrique, 2010. Soucieux de réhabiliter le Jacobinisme et Robespierre, l’auteur présente la période comme purement réactionnelle et destinée à assurer la « destruction des institutions et des usages de l’époque […] de la Terreur ».

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