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Le Thé, ou la Soirée incroyable

Le Thé, ou la Soirée incroyable, vaudeville en un acte, de Delaborde et Ferrières, 9 frimaire an 8 [30 novembre 1799].

Théâtre des Troubadours.

Courrier des spectacles, n° 1002 du 10 frimaire an 8 [1er décembre 1799, p. 2 :

[Une pièce sans action, où seuls quelques couplets gardent le spectateur éveillé : cela vaut à peine une analyse. Celle du Courrier des spectacles est rapide, et suffit à comprendre que l'intrigue est bien mince. On a entendu quelques sifflets, mais des applaudissements les ont « comprimés » au nom de « quelques détails fort agréables ». « L'auteur foiblement demandé, n'a pas été nommé. Pas tout à fait une chute, donc. Mais on n'en est pas loin.]

Théâtre des Troubadours.

Pour une pièce quelconque, il faut une action. Une comédie sans action est comme un corps sans ame. On applaudit à quelques couplets, on baille le reste de la pièce, parce que rien n’intéresse, rien n’attache. C’est ce dont on a pu se convaincre hier à la première représentation du Thé, ou la Soirée incroyable, vaudeville donné à ce théâtre avec un demi succès. En donnerons-nous l'analyse ?

Lisimon a amené à Paris son fils Valcour dans le dessein de lui faire épouser Julia, fille de son ancien ami Dorval, mais le caractère tranquilles de Valcour contraste avec celui de Julia qui aime les jeux, les fastes, etc. La société qui se réunit dans la maison de Dorval déplaît également à Valcour, et il renonce à la main de Julia qui épouse Valsain, jeune homme à la mode.

On voit que le sujet est on ne peut plus léger. Quelques sifflets se sont fait entendre, mais ils ont été comprimés par les applaudissements que méritoient sans contredit quelques détails fort agréables. L’auteur foiblement demandé, n’a pas été nommé.

G.          

La Décade philosophique, littéraire et politique, n° 8 (20 frimaire an 8), p. 489 :

Le Thé, ou la soirée incroyable.

Assez mauvaise esquisse d'une soirée à la mode : des caricatures sans sel, et des couplets beaucoup trop libres ont indisposé le public ; le succès a été fort équivoque.

D'après le compte rendu de Charles Lebon ou les Amours du quatorzième siècle, les auteurs sont Delaborde et Ferrières.

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