Les Trois hussards ou les Espiègleries de garnison

Les Trois hussards ou les Espiègleries de garnison, comédie lyrique, en deux actes en prose, de Favières, musique de Champein, 7 thermidor an 12 [26 juillet 1804].

Théâtre de l'Opéra-Comique

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme Masson, an 12 (1804] :

Les Trois hussards, comédie lyrique en deux actes en prose. Paroles de D.... Ed... de Favières ; Musique de Champein.

La première est annoncée sous le titre des « Trois hussards ou les Espiègleries de garnison, opéra en 1 acte ». Titre qui rappelle la première version de 1791.

Dès le 9 juillet, le Courrier des spectacles annonce que la création de ces Trois hussards aura lieu incessamment. Cette annonce sera répétée de jour en jour jusqu'à la première, en attribuant un seul acte à la pièce. Deuxième représentation le 9 thermidor [28 juillet], troisième le 10 [29 juillet], quatrième le 13 [1er août], cinquième le 18 [6 août]. Et c'est, semble-t-il, fini.

Courrier des spectacles, n° 2708 du 8 thermidor an 12 [27 juillet 1804], p. 2 :

[Jugement sans appel : rien à sauver, ni l'intrigue, ni la musique. En plus, ce n'est pas une nouveauté.]

Théâtre Favart.

Reprise des Trois Hussards, ou les Espiègleries de garnison.

Cette pièce a déjà été représentée il y [a] plusieurs années . elle n’a pas été heureuse hier à sa reprise.

Il n'y a rien de comique dans les prétendues espiègleries de trois militaires qui s’amusent à casser des vitres, et mettent leurs folies sur le compte de leurs supérieurs. Ces étourdis s’échappent des arrêts qu’ils ont si bien mérités, vont au bal où est leur Major , qui lui-même devient amoureux d’un des militaires déguisé en femme, et le mène à la caserne, le prenant pour la sœur d’un des trois prisonniers. Un tel plan ne pouvoit offrir aucuns détails agréables. La pièce est totalement dépourvue d’action, et n’offre aucune situation qui puisse racheter ce défaut capital. La musique n’a pas été plus applaudie que les paroles, elle est généralement froide et monotone.

On n’a point demandé les auteurs.

D'après Nicole Wild et David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972, p. 426, ces Trois hussards reprennent avec des modifications les Espiègleries de garnison de 1791. Le livret manuscrit porte d'ailleurs le titre alternatif suivant : les Espiègleries de garnison ou la Journée de carnaval. Pièce jouée à l'Opéra-Comique jusqu'en 1808.

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