Treize à table, ou le Préjugé de société, vaudeville en treize couplets, d'André-Joseph Grétry neveu, 8 janvier 1807.
Théâtre des Jeunes Élèves.
Il existe d'autres pièces intitulées Treize à table. La plus connue, celle d'Anicet-Bourgeois et Lenglier, de 1840.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Ducrocq, 1807
Treize à table ou le Préjugé de société, comédie-vaudeville en un acte et en vers, par André Grétry, neveu. Représentée pour la première fois sur le théâtre des Elèves, rue de Thionville, le 7 janvier 1807, au bénéfice de M. Angot, artiste de ce théâtre.
Treize à table est associé aux Illustres infortunés : les deux pièces ont été créées le même jour dans le cadre d'une représentation au bénéfice d'un acteur du théâtre, jouées ensemble dans les jours suivants, et le Courrier des spectacles a rendu compte des deux pièces dans le même article.
Courrier des spectacles, n° 3622 du 11 janvier 1807, p. 3 :
[Après avoir longuement rendu compte des Illustres infortunés, le critique consacre quelques lignes à cet étrange Treize à table, treize couplets, treize auteurs. Et bien sûr treize scènes.]
Cette pièce étoit précédée de Treize à table, vaudeville en treize couplets, et composé par treize auteurs. C'est une bluette, dans laquelle on tourne en ridicule le préjugé populaire qui consiste à craindre les suites funestes d’une réunion de treize. Il y a deux ou trois jolies scènes ; les couplets n’en sont pas de la première force ; mais ils sont tournés avec facilité. La meilleure objection que les auteurs pouvoient faire valoir contre le préjugé, c’est qu’ils étoient treize, et qu’ils ont réussi.
[Des treize auteurs promis, je ne connais qu'André-Joseph Grétry neveu... Mais il était peut-être bien le seul.]
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