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Trois ans de l'histoire de France

Trois ans de l'histoire de France, pièce historique, d'auteur inconnu, 1er mai 1792.

Théâtre de Molière.

La pièce est connue aussi sous le titre de les Trois années de l'Histoire de France.

La pièce appartient à toute série de pièce patriotiques jouées par le Théâtre Molière au cours de 1792. Elles sont évoquées dans le recueil des Actes du Comité de Salut Public de F.-A. Aulard, tome 1.

Recueil des actes de comité de salut public..., tome 1 [1889], p. 71-72, note 2 :

[Le recueil des actes du comité de salut public a été amené, en 1792, à se pencher sur le sort du Théâtre de Molière, géré très patriotiquement par Boursault. Les Spectacles de Paris pour l'année 1793 citent de façon élogieuse une série de pièces au contenu patriotique :

  • Les trois années de l'histoire de France, le 1er mai 1792, jouée 12 fois jusqu'au 23 juin 1792,

  • l'Imbroglio des petites affiches, dont le titre complet est Pic, repic et capot, ou l'Imbroglio des Petites Affiches, créé le 26 mai 1792, joué 12 fois jusqu'au 15 août 1792,

  • le Débarquement de la Sainte Famille à Alger, créé le 9 mai 1792, joué 16 fois jusqu'au 13 octobre 1792,

  • le Dîner du roi de Prusse à Paris, retardé par l'indisposition de son armée (Qui paye les violons ne danse pas toujours, etc.), créé le 20 octobre 1792, joué 9 fois jusqu'au 1er novembre 1792.

Mais un sort particulier est fait à la dernière pièce citée, le Château du Diable, de Loaisel Tréogate, créé le 5 décembre 1792, pièce à grand spectacle, dont le caractère patriotique est nettement moins clair.

Tous ces chiffres proviennent de la base César. Pour le Château du Diable, elle ne signale pas qu'il a été d'abord joué au Théâtre de Molière à la fin de 1792.]

Les Spectacles de Paris pour l'année 1793, p. 281 : Théâtre de Molière, rue Saint-Martin, passage des Nourrices. – Le citoyen Boursault a continué l'exploitation de cette entreprise jusqu'au 2 septembre dernier. A cette époque, des circonstances impérieuses l'ont forcé de la céder à ses pensionnaires. Ceux-ci, réunis en société, se sont adjoint plusieurs comédiens estimables, et ont rouvert le 29 du même mois par une représentation au profit des veuves et des orphelins. Quant à la première partie de l'année, dirigée par le citoyen Boursault, le patriotisme prononcé de cet entrepreneur suffit pour donner une idée des pièces qu'il a fait représenter dans cet intervalle.

« Celle que le public a paru distinguer davantage a pour titre : Les trois années de l'histoire de France, ordre ingénieux dans lequel on fait passer sous les yeux du spectateur les événements qui ont amené, accompagné et suivi la Révolution. Le premier ouvrage avait donné une opinion avantageuse du talent des auteurs, des citoyens alors Valcour et Destival, et à présent Aristide et Décius. Ils la soutinrent par deux petits opéras en vaudeville, et le Débarquement de la Sainte Famille à Alger. Mais bientôt ces auteurs, abusant de leur facilité, inondèrent ce théâtre d'une quantité de pièces qui ne furent pas trop accueillies du public, et de là sa disparition.

« Les sociétaires, à force de soin et de travail, sont parvenus à ramener le public. Toutes les nouveautés qui lui ont été présentées ont, pour la plupart, obtenu son suffrage. De ce nombre sont le Dîner du roi de Prusse à Paris, retardé par l'indisposition de son armée (Qui paye les violons ne danse pas toujours, etc.). Mais la pièce qui, dans ce moment, fixe son attention est le Château du Diable, pièce à grand spectacle... »

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