Un moment d'enthousiasme, opéra-comique en un acte et en vaudeville, de N. Legros, 12 germinal an 8 [2 avril 1800].
Théâtre de la Gaîté.
La nature de l'œuvre et le nom de son auteur sont fournis par le site French Theatre Calendar 1799-1804 de l'Université de Warwick. Il donne comme titre le Domino rose ou Un moment d'enthousiasme. D'après ce site, la pièce a eu 13 représentations selon le calendrier suivant :
les 12, 13, 14, 15, 17, 23, 24, 27 germinal, 19, 21, 25 prairial, 2, 8 messidor an 8
[2, 3, 4, 5, 7, 13, 14, 17 avril, 8, 10, 14, 21, 27 juin 1800].
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Titre :
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Un moment d’enthousiasme
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Genre :
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opéra-comique
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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12 germinal an 8 [2 avril 1800]
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Théâtre :
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Théâtre de la Gaîté
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Auteur(s) des paroles :
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N. Legros
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Almanach des Muses 1801.
La première représentation de la pièce est bien signalée le 12 germinal, tant dans le Courrier des spectacles que dans Journal de Paris. Mais le Courrier des spectacles du 13 germinal annonce à nouveau la première d’Un moment d’enthousiasme au Théâtre de la Gaîté, mais le Journal de Paris ne donne pas le programme des spectacle ce 13 germinal (mais le 14, il signale bien la deuxième représentation d’Un moment d’enthousiasme, comme le Courrier des spectacles).
Courrier des spectacles, n° 1127 du 15 germinal an 8 [5 avril 1800], p. 2 :
[La pièce nouvelle a bien des défauts : « Scènes froides, aucun intérêt, quelques jolis airs », c’est par ces mots que s’ouvre l’article. L’intrigue est vite résumée (elle n’est pas très originale), et son dénouement est moqué. Résultat : des sifflets, mais qui ne concernent pas les acteurs. L’un d’eux est même mis en avant. Pas de nom d’auteur : la pièce n’a pas réussi (mais cela ne l’empêche pas de reparaître...).
Théâtre de la Gaîté.
Scènes froides, aucun intérêt, quelques jolis airs, voilà ce qu’on a décoré du nom d’opéra-comique, sous le titre d’Un moment d’enthousiasme.
Gerlante, époux d’Eugénie, a vu Eglantine, amie de sa femme, et il en est devenu éperduement amoureux ; il lui a écrit secrettement. Eugénie ne sait à quoi attribuer la froideur de son époux à son égard, lorsque Eglantine elle-même vient lui faire confidence de sa bonne fortune.
Eugénie s’absente un moment, et soudain son époux sort de son appartement pour tomber aux pieds d’Eglantine. Il est surpris par Eugénie à laquelle il s’avoue coupable, et qui lui pardonne.
Nous ne parlerons pas de l’arrivée inattendue d’un amant d’Eglantine, qui consent à lui donner la main : ce dénouement-là est un de ceux qui tombent des nues.
Quelques siflets ont été entendus à la fin , mais ils ne s’adressoient nullement aux acteurs qui remplissoient les rôles de cet ouvrage. Le principal étoit confié au citoyen Isidor, que le public voudrait voir plus souvent reparaître.
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