Un trait de Fanchon [la vielleuse], comédie-anecdote en un acte, de Dumersan, 12 messidor an 12 [1er juillet 1804].
Théâtre du Marais.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez mad. Georges, an 12 [1804] :
Un trait de Fanchon, la vielleuse, comédie anecdote en un acte et en vaudevilles, Par Th. Dumersan. Représentée pour la première fois, sur le Théâtre du Marais, le 12 Messidor an XII, (1er Juillet 1804.)
Sur l'exemplaire de la BNF (Gallica), une mention manuscrite indique que la pièce a été reprise sur le Théâtre des Délassemens, Boulevard du Temple, en 1805.
On trouve aussi un exemplaire de la même pièce publié par Fages en 1804, où le nom de l'auteur n'est pas complet : Th. D***.
Courrier des spectacles, n° 2683 du 13 messidor an 12 [2 juillet 1804], p. 2 :
[Comme toutes les pièces placées sous la protection de Fanchon la vielleuse, Une heure de Fanchon (c'est le titre erroné donné dans le Courrier des spectacles) a réussi. Prudemment, le critique ne dit rien de son intrigue (juste que c'est « un trait de bienfaisance »), de crainte de ranimer « une nouvelle guerre polémique » entre ceux qui voient en Fanchon un ^modèle de vertu et ceux qui la jugent immorale. L'auteur a voulu rester anonyme.]
Théâtre du Marais.
Première représentation d'Une Heure de Fanchon.
Le nom de Fanchon a encore aujourd’hui une vertu magique. Tout ouvrage qui s’annonce soutenu de ce nom fameux, est presque toujours sûr de réussir. Témoins ceux donnes depuis un an sur différens théâtres de la capitale, et dont le titre a fait presque seul la fortune.
La pièce représentée hier, à ce théâtre, sous le titre d'Une Heure de Fanchon, a obtenu beaucoup de succès. C'est un trait de bienfaisance dont nous nous garderons de donner les détails, parce qu’ils exciteraient peut-être une nouvelle guerre polémique entre ceux qui ne veulent voir que des défauts dans la célèbre Vieilleuse [sic], et ceux qui la regardent comme un modèle de vertus. L'auteur a été demandé, et a gardé l’anonyme.
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