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Une journée de Frédéric II, roi de Prusse

Une journée de Frédéric II, roi de Prusse, comédie anecdotique en un acte, de Varez et Bernard-Léon, 25 germinal an 12 [15 avril 1804].

Théâtre de la Cité.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 12 (1804) :

Une journée de Frédéric II, roi de Prusse, comédie-anecdote, en un acte et en prose, Par MM. Varez et Bernard, représentée; à Paris, sur le Théâtre de la Cité, le 25 germinal an XII.

Liste des personnages :

PERSONNAGES.

ACTEURS.

FRÉDÉRIC II, roi de Prusse.

M. Florestan.

DHIRLEIM, vieux Major.

M. Dervalle.

Le Colonel FRIDBERG.

M. Frédéric.

FERSHEIM, Capitaine des grenadiers.

M. Alexandre.

HANTZ, vieux soldat.

M. Fontenay.

PLUMPER, soldat ; niais.

M. Edouard.

BATHILDE, épouse de Ferseim.

Mlle. Clarice.

JULES, fils de Bathilde, enfant de huit ans.

M. Prudent.

BERTHE, tenant une auberge.

Mlle. Déchard.

Officiers de la suite du roi.

 

Gardes.

 

La scène est près de Molwitz.

Le décor :

Le théâtre représente les dehors de Molwitz ; au fond, la porte de la ville ; à droite de l'acteur, un petit cabaret, un banc à la porte ; dans l'enfoncement, une sentinelle, il est petit jour.

Louis-Henry Lecomte, Histoire des Théâtres de Paris : le Théâtre de la Cité, 1792-1807 [1910], p. 261-262 :

[Résumé de l'intrigue, encore un de ces traits montrant la sévérité et la justesse de Frédéric II, puis un jugement positif : Lecomte a toujours à l'esprit la ressemblance de Frédéric et de Napoléon, qu'il a en très haute estime.]

25 germinal (15 avril) : Une Journée de Frédéric II, roi de Prusse, comédie-anecdote en 1 acte, par Varez et Bernard.

[...]

La scène est près de Molwiz. Pour que l'ennemi ignore la présence des troupes prussiennes, le roi Frédéric II a défendu, sous peine de mort, d'allumer des lumières. Mais, voulant envoyer des nouvelles à sa femme Bathilde et à son fils Jules, le capitaine de grenadiers Ferseim leur écrit à la lueur d'une lampe qui trahit la présence de l'armée. Quoique Ferseim se soit maintes fois couvert de gloire, le roi ne peut absoudre sa désobéissance ; il le fait colonel pour sa belle conduite et le condamne à mort pour sa faute. Ferseim demande la grâce de mourir en combattant et Frédéric la lui accorde. Bathilde et Jules, qui se présentent au camp, sont bientôt informés de la sévère sentence. Ils implorent Frédéric, qui d'abord les repousse mais que de nouveaux exploits accomplis par Ferseim attendrissent. Le capitaine, gracié, est fait gouverneur de la citadelle de Glascow, et tous les soldats bénissent le monarque à la fois juste et bon.

Favorable sujet, traité avec adresse ; on le reçut sympathiquement.

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