Une matinée des deux Corneille, comédie-vaudeville anecdotique, en un acte et en prose, d'André-Joseph Grétry neveu, 26 ventôse an 12 [17 mars 1804].
Théâtre de la Société olympique.
Courrier des spectacles, n° 2577 du 27 ventôse an 12 [28 mars 1804], p. 2 :
[La comédie de Grétry neveu n'a droit qu'à un compte rendu bref. Elle a droit à un jugement positif, mais un rien ambigu : le théâtre de la Société olympique ignorerait la chute, et elle a « mérité une partie de son succès ». En plus, elle contient un calembour que le critique juge « de mauvais goût ». Ce n'est que dans un théâtre comme celui de la Société olympique qu'on tolère c egenre de palisanterie.]
Théâtre Olympique.
Thomas Corneille se dévouant pour son frere, que l'on vient arrêter au nom du Cardinal de Richelieu, et délivré par un Jardinier, tel est le sujet du vaudeville nouveau jouée hier sous le titre d'Une Matinée des deux Corneille. Cet ouvrage a réussi. Nous l’avons dit, rien ne tombe à ce théâtre. Cette piece a du moins mérité une partie de son succès. On auroit seulement desiré que l’auteur ne l’eût pas finie en invitant les spectateurs à ne pas bâiller aux Corneilles, calembourg de mauvais goût, et qui par tout ailleurs auroit indisposé le public.
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