Le Vainqueur d'Austerlitz, ou le Retour du héros, divertissement, pièce à grand spectacle de Pelletier et Frédéric [Dupetit-Méré], 2 février 1806.
Théâtre de Molière.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Maldan, 1806 :
Le Vainqueur d'Austerlitz, ou le Retour du héros, divertissement, pièce à grand spectacle, De MM. Frédéric et Pelletier. Musique de M. Tobi. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de Molière, rue S. Martin, le 2 février 1806.
Louis-Henry Lecomte, Napoléon et l'Empire racontés par le théâtre, 1797-1899, Paris, 1900, p. 135-136 :
[Compte rendu sans enthousiasme de Louis-Henry Lecomte, pourtant fervent admirateur de Napoléon. Un résumé minimaliste de l'intrigue, deux couplets cités, et c'est tout.]
Théâtre Molière, 2 février 1806: Le Vainqueur d'Austerlitz, ou le Retour du Héros, divertissement, pièce en 1 acte, par Pelletier et Frédéric (Dupetit-Méré), musique de Tobi.
Le général Gustave, à qui l'on doit la victoire d'Austerlitz, revient, la paix signée, dans son château où sa femme, ses serviteurs et les gens du pays l'accueillent avec le plus vif enthousiasme.
Voilà tout le sujet de cette pièce, composée de scènes épisodiques plus ou moins réussies. Où les auteurs disent Gustave, il faut entendre Napoléon. Ce n'est pas un héros fictif qu'exalte le couplet suivant :
Lorsque ce général habile
Conduit les siens à l'ennemi,
Il sait combattre comme Achille,
Mais ne peut mourir comme lui.
L'univers entier le renomme,
La Parque, triste déité,
Doit respecter les jours de l'homme
Qui vit pour l'immortalité.
Et c'est à Joséphine que vont, sans ambiguïté, ces lignes aimables :
Toujours le malheureux près d'elle,
Voit mettre un terme à sa douleur,
Adoucir sa peine cruelle,
Est un devoir cher à son cœur ;
Elle soulage l'indigence
En faisant le bonheur de tous,
Et, par sa douce bienfaisance,
Elle est digne de son époux.
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