Bombarde, ou les Marchands de chansons

Bombarde, ou les Marchands de chansons, parodie d’Ossian ou les Bardes [de Darcy et Deschamps, musique de Lesueur], mélodrame-lyrique en cinq actes, d'Alexis Daudet, Servières et Léger, 30 messidor an 12 [19 juillet 1804].

Théâtre de Molière.

Titre :

Bombarde, ou les Marchands de chansons, parodie d’Ossian ou les Bardes

Genre

mélodrame lyrique

Nombre d'actes :

5

Vers ou prose ,

en prose avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

30 messidor an 12 [19 juillet 1804]

Théâtre :

Théâtre de Molière

Auteur(s) des paroles :

Alexis Daudet, Servière et Léger

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mad. Cavanagh, an XII – (1804.) :

Bombarde, ou les Marchands de chansons, parodie d’Ossian ou les Bardes, Mélodrame-Lyrique en cinq actes ; Par MM. Daudet, Servière et Léger ; Représentée, pour la première fois sur le Théâtre de Molière, le 30 messidor an 12.

La pièce parodiée, les Bardes, a été créée le 21 messidor !

Courrier des spectacles, n° 2701 du 1er thermidor an 12 [20 juillet 1804], p. 2 :

[Une parodie comme toutes les parodies, ou presque : les auteurs suivent pas à pas l'original, ils parsèment leur œuvre de plaisanteries, tout est sujet à plaisanteries, caractères, situations, songes, mais à la fin, ils rendent un hommage mérité aux Bardes : éloge de l'actrice principale, du compositeur, comparé à Gluck et Sacchini. Malgré quelques bâillements, satisfaction générale. Les auteurs ont été demandés.]

Théâtre Molière.

Première représentation de Bombarde.

Les Bardes ont eu un brillant succès. Les parodies vont pleuvoir, et l’on assure que depuis le Vaudeville jusqu’au dernier théâtre où l’on fredonne un couplet, on va s’escrimer à l’envi contre le nouvel opéra.

Le Théâtre Molière a commencé, et il a été heureux dans cette première attaque. Le choix de son titre n’est pas mal-adroit, Bombarde est ici une espèce de calembourg, qui fait en même tems et la critique et l’éloge de l’opéra des Bardes.

Quant à la manière dont le sujet a été traité, elle ressemble à celle de presque toutes les parodies, les auteurs se sont traînés pas à pas sur les traces des Bardes, ils y ont semé beau-coup de plaisanteries, quelques couplets satyriques, se sont égayés sur les caractères, sur les situations, sur les songes, et après avoir bien ri de l’opéra, ils ont. fini par avouer que rien n’est plus beau plus imposant ; que Mlle Armand mérite le premier rang qu’elle occupe aujourd’hui, et que Lesueur se place par le mérite de la composition, à côté de Gluck et de Sacchini. On a applaudi à des traits gais et spirituels de cette parodie ; on a bâillé à quelques passages un peu longs, mais en général on n’a pas été mécontent, et on a demandé les auteurs qui sont MM. Servières, Léger et Daudet.

G* * * *.          

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