La Bataille de Veillane

La Bataille de Veillane, mélodrame historique en trois actes, en prose et à grand spectacles, de Paul de Kock, musique de Quaisain et Renat fils, ballets de Millot, 15 avril 1815.

Théâtre de l’Ambigu-Comique.

Titre :

Bataille de Veillane (la)

Genre

mélodrame à grand spectacle

Nombre d'actes :

3

Vers / prose ?

en prose

Musique :

oui

Date de création :

15 avril 1815

Théâtre :

Théâtre de l’Ambigu-Comique

Auteur(s) des paroles :

Paul de Kock

Compositeur(s) :

Quaisain et Renat fils

Chorégraphe(s) :

Millot

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1815 :

La Bataille de Veillane, mélodrame historique en trois actes, en prose et à grand spectacle, Par M. Ch. Paul de Kock. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique, le 15 avril 1815 La Musique est de MM. Quaisain et Renat fils. Les Ballets sont de M. Millot.

Veillane (en italien Avigliana), près de Turin, est le lieu d'une bataille qui oppose Français et Espagnols le 10 juillet 1630 dans le cadre de la guerre de succession de Mantoue (un épisode de la guerre de Trente Ans). Du côté français, c'est Henri II, duc de Montmorency, qui s'est illustré.

Journal de l’Empire, 25 avril 1815, p. 2 :

[L’actualité politique, très dense en avril 1815 (les Cent-Jours...) laisse enfin un peu de place au théâtre ce 25 avril, et le critique en profite pour analyser quelques nouveautés récentes. Une seule chose à retenir dans ce mélodrame historique : beaucoup de « tintamarre militaire », mais au-delà de ce qui est supportable. Trop de bruit, trop de fumée. Conséquence, on a sifflé.]

On a donné tout récemment à l’Ambigu-Comique la Bataille de Veillane, mélodrame en trois actes et à grand spectacle, par l’auteur de Catherine de Courlande et de Madame de Valnoir. Il y a beaucoup de tintamarre militaire dans cet ouvrage ; mais l’auteur a éprouvé que même dans les meilleures choses trop est trop. Malgré le plaisir qu’a le public à entendre des coups de canon, des décharges de mousqueterie, des cliquetis d’épées, le fracas, au troisième acte, est devenu si épouvantable, et la fumée si épaisse, qu’il étoit impossible de rien voir, et que l’on n’auroit même rien entendu sans le son perçant des sifflets qui est venu rompre la bruyante monotonie des bouches à feu.

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