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Le Banquier, ou le Négociant de Genève

Le Banquier, ou le Négociant de Genève, comédie en trois actes et en vers libres, de Lombard de Langres, 1794.

Théâtre Montansier.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Maradan, an 3 :

Le Banquier, ou le Négociant de Genève, comédie en trois actes et en vers libres, par le citoyen Lombard de Langres.

Lombard de Langres, dans ses Mémoires d'un sot, contenant des niaiseries historiques, révolutionnaires et diplomatiques (Paris, 1820), évoque le destin de sa pièce, le Banquier, « comédie en trois actes et en vers », qu’il dit avoir réussi à la faire jouer sur le théâtre de la Montansier, où elle aurait eu « du succès dans sa nouveauté », pièce « qui, jouée depuis aux Français, tomba par cabale, comme racontent tous les auteurs tombés » (p. 58-59).

La pièce de Lombard de Langres est imitée, comme Cécile ou la Reconnaissance de Souriguère et le Libérateur de Louis-Sébastien Mercier, d’une pièce allemande de Jean Paul (Richter), der Gläubiger (le Créancier). Lors de la publication de sa pièce, Mercier a prétendu que Souriguère avait copié sa pièce. Et le Courrier des spectacles du 13 juin 1797 répond à cette allégation inexacte en comparant les trois pièces à leur modèle pour conclure que celle de Souriguère est la meilleure, celle de Mercier la plus faible, et que celle de Lombard continue à pouvoir être jouée. On trouvera cet article dans la page de Cécile ou la Reconnaissance.

Dans la base Cesar, la pièce de Vincent Lambert de Langres (1765-1830), dont le titre est réduit à le Banquier, n’a ni date, ni lieu de représentation connus. Peut-être a-t-elle été confondue avec le Banquier de Laffichard.

Dans le Courrier des spectacles, indications de représentations du Banquier au Théâtre Montansier, le 6 thermidor an 5 [24 juillet 1797], le 13 thermidor [31 juillet 1797], le 10 fructidor [27 août 1797]. Liste sans aucune garantie d'exhaustivité, et avec un risque de confusion avec la pièce de Laffichard.

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