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Le Bourgeois gentilhomme, comédie de Molière

Le Bourgeois gentilhomme, comédie de Molière, mise en vers par M. de Montbrun, 12 février 1814.

Odéon. Théâtre de l’Impératrice.

M. (ou madame) de Montbrun serait en fait Hyacinthe Decomberousse.

Titre :

Bourgeois gentilhomme (le), comédie de Molière

Genre

comédie

Nombre d'actes :

5

Vers / prose ?

en vers

Musique :

 

Date de création :

12 février 1814

Théâtre :

Odéon. Théâtre de l’Impératrice

Auteur(s) des paroles :

de Montbrun

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 19e année, 1814, tome I, p. 415 :

[Second exemple de la mise en vers d'œuvres en prose de Molière, pas si mal reçue par le public. Mais le critique n’adhère pas à ces tentatives, et ironise à propos de ces vains efforts pour déformer les œuvres du grand maître. Une annonce, celle de la vengeance préparée par le théâtre du Vaudeville.]

ODÉON. THÉATRE DE L'IMPÉRATRICE.

Le Bourgeois Gentilhomme, comédie en cinq actes de Molière, mise en vers par M. de Montbrun , jouée le 12 février.

L’Avare mis en vers n'avoit point éprouvé de défaveur. On a écouté très-paisiblement le Bourgeois Gentilhomme qui vient de subir la même métamorphose. Il faut, je crois, se contenter de plaindre le versificateur qui a ôté à la prose de Molière son naturel et sa vérité, pour la soumettre à l'esclavage du mètre et aux entraves de la rime. L'auteur, qui a entrepris cette tâche peu glorieuse, a donc oublié qu'on n'est poète que par le génie.

Le Vaudeville a déja, dit-on, saisi sa férule, et va venger Molière de l'insulte faite à deux de ses ouvrages.

D’après la notice de l’édition du Bourgeois gentilhomme de Molière publiée par Georges Monval en 1894, la pièce mise en vers est l'œuvre de H. de Comberousse, sous le pseudonyme de Madame de Montbrun, « avec des divertissements de Hullin. L’éditeur rappelle le commentaire fait par l’Almanach des Spectacles de  :

Le public, indigné du téméraire auteur qui a osé retoucher Molière, ne voulut pas associer son nom à celui du grand homme ; aussi ne fut-il pas demandé, et chacun, en sortant de l’Odéon, chantait :

Ne dérangez pas Molière ;
Laissez chacun comme il est.

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