Cassandre Agamemnon et Colombine Cassandre

Cassandre Agamemnon et Colombine Cassandre, parodie d’Agamemnon de Lemercier, en un acte, mêlée de vaudevilles, de Barré, Radet, Desfontaines et Armand Gouffé, 11 frimaire an 12 [2 décembre 1803].

Théâtre du Vaudeville

Titre :

Cassandre Agamemnon et Colombine Cassandre

Genre

parodie d’Agamemnon, mêlée de vaudevilles

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

11 frimaire an 12 [2 décembre 1803]

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Barré, Radet, Desfontaines et Armand Gouffé

Almanach des Muses 1805

Sur la page de titre de la brochure, chez Mme Masson, an XII (1804) :

Cassandre-Agamemnon et Colombine-Cassandre, parodie d'Agamemnon, en un acte, en prose, mêlée de vaudevilles ; Par MM. Barré, Radet, Desfontaines et Armand Gouffé. Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre du Vaudeville, le Samedi 11 Frimaire an XII (2 Décembre 1803.)

Courrier des spectacles, n° 2404 du 12 frimaire an 12 [4 décembre 1803], p. 2-3 :

[La pièce parodiée est vieille de près de 7 ans, ce qui devrait lui épargner « les sarcasmes » du Théâtre du Vaudeville, mais les vaudevillistes n'ont pas résisté au plaisir de transformer les héros de la mythologie grecque en bourgeois parisiens. La critique donne la clé de transformation des noms propres avant de conter l'intrigue de la parodie, qui suit fidèlement l'intrigue de la tragédie (mais le compte rendu n'est pas très précis et ne révèle que partiellement la fin de l'affaire et ne montre pas qu'elle respecte les lois de l'arlequinade en faisant épouser Colombine par Arlequin). Le jugement n'est pas très positif (on a peu ri et peu applaudi) et attribue le succès de la pièce, en particulier grâce au talent des interprètes qui ont su imiter les acteurs de la tragédie. L'article s'achève par un couplet appelant le public à la bienveillance et par la liste des auteurs.]

Théâtre du Vaudeville.

Première représ, de Cassandre Agamemnon.

Il est écrit que toute tragédie nouvelle paiera tribut au Vaudeville, rarement il se dessaisit de son droit. C’est pour lui une trop bonne aubaine. Cependant Agamemnon, joué pour la première fois il y a plusieurs années ; sembloit avoir éludé la commune loi ; mais tôt ou tard il devoit la subir, et au moment de sa reprise le Vaudeville le fait comparoitre. Son nom, sa gloire, rien n’a pu le sauver des sarcasmes de l’enfant malin qui hier la [sic] exposé à la risée publique. Dépouillé du titre fastueux de roi des rois, il est devenu un Cassandre bien bonace, bien ridicule. Sa femme Clytemnestre est madame Trimestre, Egyste Arlequin-Principe, Cassandre Colombine, Strophus Gilles-Probus, Oreste Modeste, etc.

Cassandre a quitté depuis cinq ans le théâtre dont il est possesseur par un bail à vie, pour aller jouer les Rois à Troyes. Trimestre, restée à Paris, a accueilli Principe, avec qui elle se console de l’absence de son époux. Tout-à-coup on vient lui annoncer le retour de Cassandre par le coche-d’eau. Eu effet il arrive, mais l’accueil qu’il reçoit l’inquiete, ainsi que la présence de Principe, qu’il ne connoit pas, et que par précaution il enferme dans le magasin où il cherchoit à se cacher. Il l’interroge et n’en apprend rien. Néanmoins il paroît satisfait, lorsqu’on lui fait observer que l’accusé est armé. On lui ôte son sabre. Un sabre de bois, s’écrie Cassandre ! c’est Arlequin, c’est l’ennemi juré des Cassandre. Arlequin ne cache plus son nom, et reçoit l’ordre de quitter le théâtre. Ne sachant que faire il est rejoint par Trimestre, à qui il fait part du projet qu’il a formé de voler le bail à vie que Cassandre a en portefeuille. Trimestre y consent ; c’est elle qui se charge de l’enlever lorsque son mari dormira. Munie d’une lanterne sourde elle pénétre jusqu’au lit. Mais Cassandre surprend la coupable, crie au secours, fait arrêter Arlequin, crie, tempête, jure, et embrasse sa femme.

C'est bien en vrai Cassandre achever l’aventure.

Quoiqu’on ait ri plusieurs fois des applications malignes, quoiqu’on ait aplaudi [sic] quelques couplets, cet ouvrage, sans le jeu des acteurs, auroit été entendu très-froidement : mais Chapelle, Carpentier, et sur-tout Laporte et mesdemoiselles Delille et Dorsan ont bien contribué au succès par la manière dont ils ont parodié les acteurs de la tragédie.

Voici un couplet qui a été redemandé :

Nous voudrions bien , pour raison;
Voir vivre notre parodie ;
Mais de tuer Agamemnon
Nous n’avons pas la folle envie.
Le Vaudeville est né mordant,
Et dans les couplets qu’il fredonne,
Il pique, il pince et cependant
Il ne veut la mort de personne.

Les auteurs sont MM Barré , Radet, Desfontaines et Armand-Gouffé.

Mercure de France, tome quatorzième (an XII),n° CXXVIII (18 Frimaire an 10, samedi 10 décembre 1803), p. 562-563 :

[L'actualité ne permet pas au critique du Mercure de France de revenir de façon précise sur la pièce de Lemercier, qui a dix ans déjà, et il se limite à parler de la parodie, qui est, elle, nouvelle et a le mérite de la gaîté. Il s'attache d'abord à décrire la façon dont les auteurs du Vaudeville ont traité un sujet si souvent mis en scène. Leur choix a consisté à transposer l'intrigue antique dans le milieu du théâtre : Agamemnon devient le chef d'une troupe de théâtre, et les autres personnages de la tragédie sont transformés en membres de la troupe. Tous les épisodes de la tragédie (qu'il faut connaître pour apprécier la parodie) sont transformés en incidents de la vie d'un théâtre. Ainsi Colombine Cassandre prophétise tous les malheurs qui accablent un théâtre. Et Arlequin qui représente Egisthe est reconnu parce qu'il porte un accessoire de théâtre, une épée de bois, en guise d'arme. La parodie est un rappel précis de la tragédie de Lemercier, qui imite lui même Voltaire, qui imitait Crébillon. Comme de juste, le dénouement n'est pas « aussi terrible que dans la tragédie » : le pire châtiment, c'est « une volée de coups de bâton » sur le dos de madame Trimestre (Clytemnestre, bien sûr), Cassandre-Agamemnon pardonne à tout le monde et Arlequin épouse Colombine. Le jugement porté par le critique est réticent : « Quelques plaisanteries un peu grosses l'ont empêché d'avoir tout le succès qu'obtient ordinairement ce genre de pièces », et il donne un exemple de ces « plaisanteries un peu grosse ».]

THÉÂTRE DU VAUDEVILLE.

Cassandre Agamemnon, et Colombine Cassandre.

L'examen d'Agamemnon aurait dû précéder celui de sa parodie ; mais le peu d'espace qu'une feuille hebdomadaire peut consacrer aux spectacles, a été jusqu'à ce jour rempli par des nouveautés dont nous avons dû entretenir nos lecteurs plutôt que d'une pièce que la plupart d'entr'eux connaissent sans doute et qui a déjà dix années d'existence. D'ailleurs la diversité des jugemens qu'on a portés sur cette tragédie nous ferait une loi de ne pas émettre notre opinion sans la motiver, et, pour ne pas nous borner uniquement à répéter ce qu'ont dit les autres, d'entrer dans quelques détails sur la manière dont M. le Mercier a traité son sujets sur ce qu'il a tiré de son propre fonds, ou emprunté d'Eschyle, de Sénèque et d'Alfiéri. Cet examen, si les nouveautés nous permettent de nous en occuper, fera peut-être quelque jour l'objet d'un article particulier ; et en attendant que nous puissions donner à l'Agamemnon du Théâtre-Français tout le temps et toute l'attention qu'il mérite, nous allons nous égayer quelques momens avec l'Agamemnon du Vaudeville.

Le chef d'une troupe de comédiens, le roi des rois de théâtre, Cassandre Agamemnon, à la tête d'une partie de ses sujets, est allé conquérir la salle de spectacle de Troie en Champagne. Pendant que le soin de sa gloire le retient loin de ses foyers, sa femme, madame Trimestre, a laissé surprendre son cœur par l'ennemi héréditaire de tous les Cassandres. Arlequin, sous le nom de Principe, dispose à son gré de la caisse, et règne en despote sur les coulisses. Laporte, qui joue ce rôle, a le costume de Plexippe ou Egiste, et contrefait, à s'y méprendre, les inflexions de voix et jusqu'aux moindres gestes de Talma. Son confident, Courte-Haleine (Palène), lui dit qu'il a visité les coches des environs de Paris, sans avoir rien appris de positif sur le retour de son rival. A propos, répond Principe, t'ai-je raconté mon rêve ? et il parodie assez plaisamment le songe d'Egiste.

Cependant, Gilles Probus (Strophus), précepteur du petit Modeste (Oreste), vient annoncer l'arrivée prochaine de Cassandre Agamemnon ; madame Trimestre et Arlequin, ne savent trop quel parti prendre, et ce dernier finit par se cacher, comme le fait Egiste dans la tragédie. Le vainqueur des Trovens arrive en triomphe; il amène à sa suite Colombine Cassandre, fille du directeur détrôné. Le malheur de son père a exalté son imagination, et elle prophétise tous les. malheurs dont les théâtres sont menacés ; les cabales, les bruits de sifflets, la chute des pièces, la désertion de la salle. Bientôt on surprend Arlequin dans le magasin où il était réfugié, et on l'amène devant Cassandre qui le reconnaît à son sabre de bois, comme Agamemnon reconnaît Egiste à l'épée qu'il avait reçue d'Atrée pour immoler Thieste. Ici est parodié le morceau que M. le Mercier a imité de l'Oreste de Voltaire, qui lui-même l'avait pris dans l'Electre de Crébillon.

Là, sous les premiers coups de son glaive fumant,
Mourut Erope, aux yeux de son coupable amant.
Là, Thieste flatté par ses sermens perfides,
En crut un faux pardon scellé des Euménides.
C'est-là que, etc.

Cassandre rappelle de même plusieurs tours que lui a joués Arlequin. Là, dit-il, tu m'as fait tenir l'échelle, tandis que tu montais chez ma fille ; là, tu m'as fait entretenir avec un mannequin ; c'est-là que j'ai reçu un soufflet pour toi, etc.

On sent bien que le dénouement ne peut pas être tout-à-fait aussi terrible que dans la tragédie. Cassandre va reposer sa tête sur son propre oreiller ; et Arlequin, qui est très-brave quand son ennemi dort, persuade à madame Trimestre d'aller dérober le bail de la direction dans la culotte de son mari. Mais elle est prise sur le fait, et reçoit une volée de coups de bâton. Après cette expédition, Cassandre, qui est bon prince, pardonne à tout le monde, et la pièce finit par le mariage d'Arlequin avec Colombine.

Cette parodie est de MM. Barré, Radet, Desfontaines et Armand Gouffé. Quelques plaisanteries un peu grosses l'ont empêché d'avoir tout le succès qu'obtient ordinairement ce genre de pièces. Citons encore un calembourg pour justifier ce que nous disions tout-à-l'heure du droit qu'il faut payer pour être admis au Vaudeville ; sur quoi, dit Cassandre, interrogerai-je Arlequin ? Interrogez-le sur ce fauteuil, répond ingénieusement Gilles-Probus.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 9e année, 1803, tome IV, p. 261-262 :

[Pour rendre compte de cette parodie de l’Agamemnon de Lemercier, il faut d’abord revenir sur la pièce parodiée, en soulignant qu’elle a été jugée de façon très variée, entre dénigrement et dithyrambe. Sans aller à ces excès, le critique souligne tout de même qu’on ne peut admettre un personnage « atroce et vil » comme l’est Egisthe, jugé barbare en utilisant l’épouse dont il est l’amant pour faire périr le mari : de telles scènes « ont révolté et même excité des murmures et des sifflets ». « En un mot, la pièce est pleine de beautés, mais le sujet est révoltant. ». Et la parodie ? elle suit pas à pas la tragédie, mais en lui ôtant sa violence scandaleuse : « au Vaudeville on ne veut la mort de personne ». Le critique attribue le succès de la parodie aux interprètes (dont certains sont félicités pour leur habileté à imiter l’acteur qu’ils parodient.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE.

Cassandre Agamemnon et Colombine Cassandre.

Le succès de la reprise d'Agamemnon a fait penser à en donner une parodie. Agamemnon est un bel ouvrage ; mais il n'est pas absolument sans défauts. Un journaliste le traîne dans la boue ; quelques autres le portent aux nues. Un homme froid et impartial évitera ces deux extrêmes. En louant le talent du poète, en admirant de beaux vers, il lui reprochera quelques inconvenances. Les grands ressorts de la tragédie sont, sans contredit, la terreur et la pitié ; mais un personnage ne peut plus intéresser dès qu'il est atroce et vil. .Ægiste veut venger son père, il veut la mort d'Agamemnon : mais il ajoute à sa vengeance la barbarie de faire périr le mari par la main de sa femme, et d'une femme qui, depuis dix ans, lui a donné un asyle et prodigué les plus tendres soins. Les scènes où Ægiste persuade à Clitemnestre la nécessité de ce meurtre, où il emploie pour cela tous les sentimens que peuvent lui inspirer l'amour et la jalousie, où il lui fait voir Cassandre occupant le trône à sa place , et elle-même honteusement chassée du palais d'Atride : ces scènes ont révolté et même excité des murmures et des sifflets. Quoique le triomphe des deux assassins ne soit que momentané, et que Cassandre prédise leur punition, le dénouement n'en est pas moins affreux. En un mot, la pièce est pleine de beautés, mais le sujet est révoltant.

Venons à la parodie : Les auteurs ont suivi, scène par scène, la tragédie. Cassandre, après avoir joué les rois à Troie en Champagne, revient à son théâtre confié pendant son absence à M.me Trimestre sa femme, qu'Arlequin a séduite, et avec laquelle il projette d'enlever à Cassandre le bail du théâtre. M.me Trimestre se glisse dans la chambre de son époux endormi. Mais celui-ci se réveille, lui donne quelques coups de bâton, et finit par lui pardonner, attendu qu'au Vaudeville on ne veut la mort de personne. Le jeu des acteurs a fait valoir cette bluette de MM. BARRÉ, RADET, ARMAND GOUFFÉ et DESFONTAINES. Les rôles d'Arlequin Ægiste et de Colombine Cassandre sont partout parodiés d'une manière frappante par Laporte et M.me Dorsan. M.lle Delille a fort bien saisi quelques momens de M.lle Duchesnois , qui , à la vérité, étoit la plus difficile à tourner en ridicule.

Le Nouvel Esprit des journaux français et étrangers, tome quatrième, nivôse an XII [décembre 1803], p. 281-283 :

[A l’occasion de la reprise de l’Agamemnon de Lemercier, le quatuor talentueux du théâtre du Vaudeville a produit une parodie, ce qui suscite chez le critique un sentiment mélangé. D’une manière générale, il ne porte guère d’estime aux parodies, qui ridiculisent des « ouvrages marquans », avec le risque de faire nier « une beauté réelle ». C’est aussi s’en prendre à des gloires littéraires et faire le jeu « des ennemis de la raison et de la littérature ». La pièce de Lemercier avait été épargné « lors de son premier succès ». La parodie présente ne manque pas de sel, on y trouve « des idées heureuses en parodie, des couplets bien tournés », même si elle est inférieure aux productions précédentes des auteurs, parce qu’elle attaque trop « l'intrigue et la marche de la tragédie » en se rapprochant trop « du style et du burlesque des tréteaux subalternes ». Ce qui n’empêche pas de citer un « joli couplet » (construit sur l’ambiguïté entre le nom de la pièce et celui du personnage.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE.

Parodie d’Agamemnon.

Nous n'avons jamais dissimulé notre opinion sur le genre de la parodie : pour se justifier, elle a beau se vanter de n'attaquer que les ouvrages marquans, elle a beau s'envelopper du manteau de la gaîté, s'appuyer de mille exemples, et soutenir que

Les burlesques propos de la modeste Agnès
N'ont pas séché les pleurs que fit répandre Inès,

îl restera prouvé à tous les bons esprits que l'intention de faire rire et de tourner une belle chose en ridicule, peut en faire contracter l'habitude aux esprits malins et aux esprits faux, et détruit ainsi par le souvenir de la caricature l'effet d'une beauté réelle, à moins qu'elle ne soit du genre sublime.

La parodie me paraît moins convenante encore, lorsqu'il est évident qu'une faction assez nombreuse a pour but de décréditer absolument les titres de la gloire littéraire dont la France peut s'honorer. Propager, en leur prêtant l'arme plus acérée du couplet épigrammatique, des censures amères inhumées dans un feuilleton, c'est se joindre aux détracteurs du talent, c'est servir, sans y prendre garde, les projets des ennemis de la raison et de la littérature.

Je suis donc fâché de voir des hommes d'un talent distingué produire aujourd'hui, et si hardiment, une parodie d'Agamemnon, ouvrage estimable, qu'ils ont respecté lors de son premier succès. Ces réflexions ne m'empêcheront pas d'y trouver parfois un sel assez piquant, des idées heureuses en parodie, des couplets bien tournés ; j'ose croire cependant qu'elle est inférieure à celles qu'ils ont déjà données à ce théâtre, qu'elle se traîne trop lourdement sur l'intrigue et la marche de la tragédie, qu'elle se rapproche un peu trop quelquefois du style et du burlesque des tréteaux subalternes, et que la conception n'en est pas heureuse. Les CC. Barré, Radet, Desfontaines et Armand Gouffé nous ont donné le droit d'être plus exigeans envers eux qu'envers d'autres. Nous citerons pourtant avec plaisir ce joli couplet qui termine la pièce :

Nous voudrions, et pour raison,
Voir vivre notre parodie ;
Mais de tuer Agamemnon
Nous n'avons pas la folle envie.
Le vaudeville est né mordant,
Et dans les couplets qu'il fredonne,
Il pince, il pique, et cependant
Il ne veut la. mort de personne.

Nous croyons que leur double vœu sera exaucé ; ils ne tueront point Agamemnon, et leur parodie amusera la malignité, ce qui suffit pour la faire vivre assez longtems.

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