Cri-Cri, ou le Mitron de la rue de l'Oursine

Cri-Cri, ou le Mitron de la rue de l'Oursine, folie grivoise en un acte, d'Armand Gouffé et Georges Duval, 4 frimaire an 9 [25 novembre 1800].

Théâtre Montansier-Variétés.

Le 4 frimaire an 9 [25 novembre 1800], le Courrier des spectacles annonce dans son numéro 1366 « Cri-Cri, ou le Petit Mitron de la rue de l'Oursine, vaudeville grivois en un acte, dans lequel le cit. Brunet remplira le rôle de Cri-Cri, et le cit. Tiercelin celui de Dubois ».

La brochure donne au personnage joué par Tiercelin le nom de Dubuis, et non de Dubois.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez André, an neuvième :

Cri-Cri, ou le Mitron de la rue de l'Oursine, folie grivoise en un acte, Par les CC. Armand-Gouffé et G. Duval, Auteurs de Vadé à la Grenouillère et du Val de Vire. Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre Montansier-Variétés, le 4 frimaire an IX.

Courrier des spectacles, n° 1367 du 5 frimaire an 9, p. 3 :

[Si la pièce a réussi, c'est-à-dire qu'on a nommé les auteurs, c'est qu'elle a deux atouts : sa gaîté, et les deux acteurs vedettes du théâtre, Brunet et Tiercelin. Sinon, « c'est une bluette sans prétention ». L'intrigue est plus que simple : une femme est courtisée par deux hommes, mais elle préfère Cri-Cri, qui réussit à confondre ses deux rivaux, que leurs maîtresses viennent chercher : il cache les deux femmes, et elles assistent à leur tentative de séduire la belle boulangère Ils doivent se marier avec leur maîtresse, et laissent le chaùmp libre à Cri-Cri.]

Théâtre Montansier.

Cri-Cri, ou le Petit Mitron de la rue de l'Oursine, vaudeville dont la première représentation eut lieu hier à ce théâtre, dut le succès qu’il obtint à la gaîté qui y règne et à la manière originale dont les deux principaux rôles sont rendus par les citoyens Brunet et Tierceîin, qui excellent dans ce genre burlesque. C’est une bluette sans prétention, échappée à la plume grivoise des auteurs de Vadê à la Grenouillère, des citovens Armand-Gouffé et Georges Duval.

Une boulangère de la rue de l'Oursine reçoit également l’hommage du Teinturier Gobelin et du Brasseur Dubuis, qui la demandent en mariage : mais elle a déjà fait un choix, et c’est Cri-Cri, son garçon boulanger, qu’elle a préféré.

Tour-à-tour pressé par les deux prétendans qui cherchent à le mettre dans leurs intérêts, Cri-Cri apprend qu’ils ont chacun une autre maîtresse ; il n’en peut plus douter lorsqu’il voit arriver deux femmes qui viennent réclamer près de lui leurs amans volages. Cri-Cri les fait cacher, et lorsque Gobelin et Dubuis pressent la Boulangère de prononcer entr’eux, elles surviennent et forcent les deux prétendans à renoncer à leur demande, et à les épouser.

F. J. B. P. G ***.          

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