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Le Culte de Marat au théâtre

Le Culte de Marat au théâtre.

Source : Pierre Frantz, Théâtraliser la Révolution française, in Corps, littérature, société (1789-1900), Publication de l’Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2005, p. 37-38.

Il s’ouvre très vite après la mort de Marat, et prend des formes diverses :

  • bustes de Marat et de Pelletier de Saint-Fargeau dans les théâtres,

  • installation de son buste sur la scène : on le couronne, on accompagne de rite de la récitation d’un poème de Dorat Cubières, ou du chant d’un hymne en hommage à Marat,

  • et surtout pièces consacrées à Marat,

    • soit des pièces racontant ou transposant un épisode de sa vie :

    • soit des pièces racontant son assassinat, sa pompe funèbre et montrant son apothéose :

      • Gassier Saint-Amand, l’Ami du peuple, ou la Mort de Marat suivi de sa pompe funèbre (8 août 1793 au Théâtre des Variétés amusantes,

      • A propos de la mort de l’infortuné Marat, joué au Théâtre de la Cité en août 1793,

      • Delrieu, Apothéose de Marat et de Lepelletier, scène lyrique, jouée le 10 août, puis en Brumaire et Frimaire à Versailles et à Paris 

      • Barrau de Toulouse, la Mort de Marat, « tragédie en 3 actes et en vers, suivie de son Apothéose en un acte et en vers », jouée à Toulouse en 1793 et 1794, et à Lyon en février 1794,

      • La Réception de Marat dans l’Olympe, comédie en un acte mêlé d’ariettes, au Théâtre de l’Estrapade, en février 1794,

      • Marat aux Champs- Élysées, tableau patriotique en un acte, au Théâtre national rue de la Loi (ventôse an II),

      • Ferru fils, les Catilinas modernes, ou la Mort de Marat, fait historique en trois actes, en février 1794, au Théâtre national de la rue de la Loi.

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