Eginard et Imma

Eginard et Imma, anecdote du huitième siècle, mélodrame en trois actes, de Plancher de Valcourt, musique de Taix, 12 août 1807.

Théâtre de la Gaieté.

Le personnage féminin est appelé Emma dans certaines sources.

Le Journal de l’Empire annonce la première de la pièce au Théâtre de la Gaîté le 12 août 1807. C’est aussi la date que donne le Journal de Paris du 12 août (même si, dans la page d'annonce des spectacles, il donne la date du 11 août).

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Hénée et Dumas, chez Martinet, chez Barba, 1807 :

Éginard et Imma, anecdote du huitième siècle, mélodrame en trois actes, à grand spectacle, Mêlé de Chants, Danses, Évolutions militaires, et de Divertissemens ; Par M. Plancher-Valcour ; Musique de M. Taix. Représenté pour la prmeière fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le samedi 8 Août 1807.

PERSONNAGES.	ACTEURS.
CHARLEMAGNE.	M. LAFARGUE.
IMMA, fille de Charlemagne.	M^me. PICARD.
ÉGINARD, secrétaire de Charlemagne.	M. MARTY.
WITIKIND, chef des Saxons.	M. FERDINAND.
RÉGINE, confidente d'Imma.	M^me. JOIGNY.
WILFRID, officier invalide, n'ayant qu'un bras, une jambe, un œil.	M. PASCHAL.
GIAFFAR, ambassadeur du calife.	M. TONY.
UN OFFICIER parlant.	M. BEUZEVILLE.
UN SOLDAT chantant.	M. PEROUD.
ALCUIN, conseiller.	M. GENEST,
Deux autres Conseillers,	M. CAMEL, M. BOULLANGÉ.
Suite de l'ambassadeur du calife.
Officiers, Troupes Françaises, Troupes Saxonnes, Personnages des Divertissemens.

La scène est en Saxe:

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Nous poursuivrons, suivant la rigueur des Lois, toutes les Editions qui ne seront point revétues de notre chiffre.

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AUX ARMÉES FRANÇAISES.

Invincibles Légions,

CHARLEMAGNE parut : ses Guerriers se couvrirent de gloire. Mille ans s'écoulèrent..... NAPOLEON naquit.

Plus grand que Charlemagne, il créa des Héros.

J'ose joindre ce faible hommage au tribut d'admiration que la terre étonnée paye aux compagnons d'armes de l'Homme des siècles.

VIVE L'EMPEREUR !

Almanach des Muses 1808 (qui situe la première au 11 août).

Œuvre atribuée à Plancher de Valcour : dans les Notices biographiques, littéraires et critiques sur les hommes du Calvados de François Boisard (Caen 1848), p. 288-289 : « Valcour rentra au théâtre sous le Consulat. Deux de ses productions dramatiques, qui sont nombreuses, obtinrent un succès de vogue. Tout le monde voulut voir Kokoli, vaudeville en deux actes, d'une gaîté bouffonne qui désarmait la critique en la faisant rire, et le mélodrame d'Eginard et Emma, où la flatterie se complaisait à reconnaître Napoléon dans le personnage de Charlemagne.

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