Le Fabuliste

Le Fabuliste, comédie épisodique en 2 actes et en vers, de Landrin, 12 mars 1789.

Théâtre de Monsieur

Titre :

Fabuliste (le)

Genre

comédie épisodique

Nombre d'actes :

2

Vers / prose ?

en vers

Musique :

non

Date de création :

12 mars 1789

Théâtre :

Théâtre de Monsieur

Auteur(s) des paroles :

M. Landrin

Mercure de France, n° 13 (28 mars 1789), p. 192 :

[Petite pièce qui a plu : un acteur récitant des fables sur scène (pas besoin de résumer une intrigue inexistante !). Son interprétation est appréciée. L’auteur a connu l’honneur d’être cité, mais n’a pas voulu « paroître » : le critique approuve cette modestie.]

THÉATRE DE MONSIEUR.

Le Jeudi suivant [12 mars], on a donné sur ce même Théatre [de Monsieur], la première représentation du Fabuliste, suivie de la première représentation de la Serva Padrona, Intermède remis en Musique par le célèbre Paisiello. Toutes deux ont beaucoup réussi, & nous avons enfin le plaisir d'annoncer un succès complet sur ce Théatre, dans le genre de la Comédie. Le Fabuliste est une Pièce épisodique, & par conséquent n'a pas besoin d'intrigue. Elle est écrite avec infiniment de grace & d'esprit. La plupart des Fables sont charmantes, & quelques-unes ont paru d'un mérite supérieur. M. Chevalier, qui les débite, a eu l'art d'en faire valoir tous les détails, de manière à n'en pas laisser échapper un trait. Il prouve dans ce rôle, qu'il ne lui a manqué jusqu'ici que de meilleures Pièces pour déployer les plus grands talens. On doit aussi des éloges distingués à Madame Pélissier, chargée du rôle d'une bonne Servante du pays de Caux, qu'elle rend avec beaucoup de naturel & de comique. Elle fait aussi, sans s'en douter, une Fable assez longue & fort jolie, qu'elle débite de la manière la plus piquante & la plus vraie.

On a demandé l'Auteur, qui a eu le bon esprit de ne pas paroître : il faut espérer
que son exemple sera suivi. On est venu nommer M. Landrin, déjà connu par des Ouvrages de ce genre, qui ont toujours eu du succès.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1789, tome VI (juin 1789), p. 304 :

[Même demandé, le critique préfère que l’auteur reste dans l’ombre...]

Parmi les nouveautés essayées à ce théâtre, nous distinguerons les pieces suivantes :

Le Fabuliste. Cette comédie est écrite avec infiniment de grace & d'esprit. La plupart des fables sont charmantes, & quelques-unes ont paru d'un mérite supérieur. On a demandé l'auteur, qui a eu le bon esprit de ne pas paroître : il faut espérer que son exemple sera suivi. On est venu nommer M. Landrin, déja connu par des ouvrages de ce genre, qui ont toujours eu du succès.

[...]

(Journal de Paris ; Mercure de France ; Journal général de France.)

Annales dramatiques ou dictionnaire général des théâtres, tome quatrième (Paris, 1809), p. 7-8 :

[Considérations rapides sur les pièces à tiroirs exploitant le genre de la fable, un genre qui a beaucoup donné au théâtre du temps...]

FABULISTE (le), par Landrin, au théâtre de Monsieur, 1789.

Cette pièce est du nombre de celles qu’on surnomme à tiroirs ; elle ressemble , mais en laid, à celles de Boursault, qui sont intitulées, Ésope à la ville et Ésope à la cour : mais Boursault ne s’est servi de ses fables que comme d’un accessoire, tandis que Landrin en a fait le principal mobile de son intrigue. Nous avouons que les scènes-sont ingenieuses : mais les meilleures fables doivent se trouver dans La Fontaine : en un mot, les fables peuvent servir de ressource, mais jamais de sujet.

Cette comédie est écrite avec beaucoup de grâce et d’esprit. La plupart des fables qu’elle renferme sont charmantes, et quelques-unes même sont d’un mérite supérieur.

Les deux pièces de Boursault datent respectivement de 1690 (Les Fables d'Ésope ou Ésope à la ville) et de 1701 ( Ésope à la cour).

La base César donne 9 dates de représentation pour la pièce de M. Landrin, du 12 mars au 26 mai 1789.

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