Hippomène et Atalante, opéra en un acte, de Louis-Grégoire Lehoc, musique d’Alexandre Louis Piccini, 24 janvier 1810.
Académie Impériale de Musique.
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Titre :
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Hippomène et Atalante
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Genre
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opéra
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en vers
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Musique :
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oui
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Date de création :
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24 janvier 1810
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Théâtre :
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Académie Impériale de Musique
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Auteur(s) des paroles :
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Loui-Grégoire Lehoc
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Compositeur(s) :
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Alexandre Louis Piccini
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Roulet, 1810 :
Hippomène et Atalante, opéra en un acte représenté sur le théâtre de l’Académie Impériale de musique, le 24 janvier 1810.
L’auteur ; L. G. Le Hoc.
Nicole Wild, Décors et costumes du XIXe siècle. Tome I: Opéra de Paris, p. 173 :
HIPPOMÈNE ET ATALANTE.
Opéra en un acte de Louis-Grégoire Lehoc.
Musique d’Alexandre Louis Piccini.
Création au Théâtre de l’Opéra (salle Montansier) le 24 janvier 1810.
Costumes de François Guillaume Ménageot.
Acte unique : La scène se passe dans l’île de Schiros.
Temple de Diane au milieu des rochers et des arbres.
[Louis Piccini est le fils d’lexandre Piccini, et le Dictionnaire lyrique ou Histoire des opéras, de Félix Clément et Pierre Larousse, p. 345, dit cruellement que « le fils de ‘auteur de Didon n’avait pas hérité du génie de son père.]
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome I, p. 202-203 :
[L’opéra a été créé au cours d’une soirée exceptionnelle, la « représentation [au] bénéfice » de Lainez, un des piliers de l’Opéra. Programme abondant : trois œuvres, dont deux nouveautés. Le compte rendu est tout à fait confus : on y passe sans prévenir d’une œuvre à l’autre. Un autre article est promis...]
Lainez, après trente ans de service à l'Opéra, a donné, le 24 janvier 1810, la représentation à son bénéfice. Le concours de spectateurs étoit nombreux, et l'assemblée brillante ; on évalue la recette à trente mille francs. La pièce nouvelle, Hippomène et Atalante, a été jugée un peu sévèrement. Colinette à la cour, a fait plus de plaisir ; la musique de Grétry est faite pour plaire en tout temps. Le ballet nouveau, de M. Gardel, Vertumne et Pomone, a été trouvé un peu foible : mais le public a été sévère comme il l'est ordinairement les jours où les places sont doublées et même triplées. On rejouera sans doute l'opéra d'Hippomène qui avoit été sacrifié ce jour là, puisqu'on le jouoit à l'heure où le public arrive, et où le bruit des banquettes forme un concert peu propre à s'accorder avec l'harmonie de l'orchestre. La musique est le début à l'Opéra d'un compositeur qui porte un grand nom. Le poème est écrit avec esprit et versifié avec grâce. Les premiers sujets ont tous paru dans cette représentation. Madame Branchu a été charmante dans le rôle de Colinette; Mademoiselle Maillard a été aussi comique dans un rôle de vieille, qu'elle est tragique dans Hécube ou Clitemnestre. Madame Granier a été vivement applaudie dans Atalante. Vestris et Madame Gardel ont déployé tout leur talent dans Vertumne et Pomone. L'assemblée a prouvé à Lainez tout l'intérêt qu'elle prenoit à lui, lorsqu'il a paru dans le rôle du Comte, de Colinette à
la cour, rôle qu'il a joué lors de la création de la pièce. Nous reviendions sur les deux nouveautés.
[Promesse non tenue, au moins pour ce qui concerne Hippomène et Atalante.]
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