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L'Hôtel prussien

L'hôtel prussien, comédie en cinq actes, en prose, par M. Ponteuil, 14 septembre 1791.

Théâtre de la rue Feydeau.

Titre :

Hôtel prussien

Genre

comédie

Nombre d'actes :

5

Vers / prose

prose

Musique :

non

Date de création :

14 septembre 1791

Théâtre :

Théâtre Feydeau

Auteur(s) des paroles :

M. Ponteuil

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1791, volume 12 (décembre 1791), p. 333-334 :

[La pièce adaptée de l’allemand, n’a pas trouvé grâce aux yeux du critique : pièce sans originalité, intrigue inconsistante et dialogue banal. Une seule scène dramatique, mais même elle n’est pas neuve. La demande finale des auteurs semble suspecte au critique (songerait-il à une cabale ?).]

Théatre de la rue Feydeau.

Le mercredi 14 septembre, on a donné la premiere représentation de l'Hôtel prussien, comédie en cinq actes, en prose.

Cette piece est une espece de drame tiré de l'allemand : il n'y a guere qu'un mauvais rôle de niais qui puisse justifier le titre de comédie qu'on lui a donné. Le fond est celui de beaucoup d'autres drames. Un jeune homme, nommé Dorville, a contracté un mariage secret avec la fille d'un officier sans le consentement de ses parens. Réduit à l'indigence, il ne peut payer son hôte : il n'a de ressource que dans les émolumens d'une place qu'on lui a promise ; mais on lui manque de parole. Un faux ami, nommé le baron de Dort, profite de cette situation pour chercher à séduire Mme. Dorville par ses offres, & à éloigner le mari par des impostures & des bassesses. Cependant par le plus grand hasard du monde, les peres des deux époux se trouvent tous deux dans l'Hôtel prussien : on découvre les viles manœuvres du baron, & le pere de Mme. Dorville ratifie son mariage.

Cette action est noyée dans une longue suite de scenes oiseuses & dans le dialogue le plus commun. Un seul endroit a prouvé quelques intentions dramatiques : c'est la scene où le pere de Dorville raconte à celui de la jeune femme, qui est son ami, l'histoire d'un pere dur qui a contrarié l’inclination de sa fille, & qui refusa obstinément de se laisser fléchir : l'autre condamne hautement tant de barbarie : Eh bien ! c'est vous-même qui en êtes coupable, réplique son ami. Cette idée n'est pas plus neuve que le reste de la piece.

Quelques personnes ont demandé beaucoup l'auteur : on a nommé M. Ponteuil.

D’après la base César, la pièce n'a eu que 2 représentations, les 14 et 16 septembre 1791.

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