Les Highlanders, ou les Montagnards écossais

Les Highlanders, ou les Montagnards écossais, mélodrame en trois actes, à spectacle, de Bernos   musique de Quaisain ; ballets de Millot 7 juin 1810.

Théâtre de l’Ambigu Comique.

Titre :

Les Highlanders, ou les Montagnards écossais

Genre

mélodrame

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

en prose

Musique :

oui

Date de création :

7 juin 1810

Théâtre :

Théâtre de l’Ambigu Comique

Auteur(s) des paroles :

Bernos

Compositeur(s) :

Quaisain

Chorégraphe(s) :

Millot

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1810 :

Les Highlanders, ou les Montagnards écossais, mélodrame en trois actes, à spectacle, Par M. Alexandre Bernos, Musique de M. J. B. Quaisain, Ballet de M. Millot. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Ambigu Comique, le 7 juin 1810.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome III, p. 382 :

[Le critique, sans doute féru d’ethnographie, tient d’entrée à rétablir ce qu’il estime être la vérité sur les Highlanders, présentés de façon très négative à ses yeux dans la pièce. Puis il raconte l’intrigue, compliquée comme il se doit dans un mélodrame (force trahisons, force rebondissements, avant que tout finisse par s’arranger). Pas d’appréciation sur le pièce : la simple énumération du nom des auteurs.]

THÉATRE DE L'AMBIGU COMIQUE.

Les Highlanders, ou les Montagnards écossois, mélodrame en trois actes joué le 7 juin.

L'auteur de ce mélodrame fait de ces bons Montagnards écossois, dont tous les voyageurs vantent la douceur et l'humanité, des sauvages et des espèces de bandits, capables de voler et d'assassiner. Leurs entreprises sont la partie essentielle du mélodrame nouveau, dans lequel on voit un comte Alfred, scélérat hypocrite qui, pour empêcher son oncle, le duc de Kilmare, de se marier, a fait enlever sa future (Jenny), et l'a mise entre les mains d'Harold, l'un des Highlanders, dans des montagnes presqu'inaccessibles. Le duc ne soupçonne nullement son neveu de ce crime : au contraire, il a toute confiance en lui. Jenny inspire de l'amour aux deux fils d'Harold ; on la persécute pour qu'elle fasse un choix ; heureusement la sœur du brigand parvient à faire échapper la victime. On la poursuit : les combats se succèdent ; le coupable Alfred est démasqué; il veut faire périr son oncle ; il est vaincu ; un écuyer perfide est tué ; les Highlanders sont mis en déroute ; Jenny est délivrée, et réunie au Duc.

Les paroles de ce mélodrame sont de M. Bernos ; la musique de M. Quaisain ; les ballets de M. Millot.

Théâtre de M. Alexandre Bernos, tome premier (Lille, 1855), Notice sur les oeuvres dramatiques de M. A. Bernos, par M. Pierre Legrand, p. XIX :

Nous ne citerons que pour mémoire les Uighlanders ou les Montagnards Écossais, joués à l'Ambigu, le 7 juin 1810. Cette pièce, comme la plupart de celles dans lesquelles les auteurs contemporains de M. Bernos ont traité des sujets historiques, manque entièrement de cette couleur locale qui n'était pas alors, il faut le dire, plus rigoureusement exigée au boulevard qu'au Théâtre Français.

Depuis que les admirables romans de Walter Scott ont popularisé parmi nous les mœurs des Écossais, si bien décrites par l'illustre écrivain, les Highlanders , et même l'Edouard en Ecosse, d'Alexandre Duval , supporteraient difficilement l'épreuve de la scène.

Voici cependant ce que disait des Highlanders le Journal du Soir, du 9 juin 1810 :

« Si l'on veut aller aux boulevards dans l'espoir de trouver des idées gracieuses et de jolis tableaux de famille, il faut bien se garder d'aller voir les Highlanders ou les Montagnards d'Ecosse. Mais si, comme il n'est que trop vrai, les images sombres, la nature brute et sauvage, les passions développées dans leur énergie, sont le spectacle que recherche avec le plus d'empressement une multitude avide d'émotions, il est certain que ces Highlanders ont tout ce qu'il faut pour intéresser les amateurs et procurer à la pièce une vogue extraordinaire. »

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